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Critique de Marcelline


Pauvre petite fille riche!...
C'est dans cet état d'esprit un peu désabusé que j'ai abordé cette lecture. Si ma soeur ne me l'avait pas prêté "de force", je serais aussi sans doute passée à côté, ayant un peu peur de relire, en moins bien, le nouveau Rien ne s'oppose à la nuit de cette rentrée littéraire.

S'il est vrai que le thème central de ce "roman" est bien la relation mère-fille, et en particulier les rapports douloureux entretenus par Nathalie Rheims avec ses parents, il me semble que la comparaison avec le best-seller de Delphine de Vigand s'arrête là.
Ce qui m'a frappé ici, c'est le manque d'amour, la sécheresse des sentiments, le vide affectif... très bien rendus par une écriture elle-même très froide et directe. A aucun moment, je n'ai senti de tendresse mais seulement une volonté de vengeance (elle utilise ce terme elle-même) pour cet amour maternel dont elle a été flouée.
Et, bien sûr, ce manque d'amour est toujours blessant, quelque soit son milieu social: Nathalie Rheims nous en fait la démonstration et m'a donné une bonne claque!

Je pense pouvoir comprendre les vertus réparatrices d'un tel écrit pour son auteur. le fait de mettre des mots sur les sentiments douloureux qui construisent notre personnalité peut permettre de laisser ceux-ci derrière soi, de les fixer pour mieux repartir sur d'autres bases.

Pour moi, c'est plus compliqué: entre voyeurisme qui me met mal à l'aise et volonté d 'appréhender les mécanismes de réparation d'un être blessé par le manque d'amour, je garde un sentiment mitigé de cette lecture qui, en tout état de cause, ne m'a pas donné la pêche!
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