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Critique de ssstella
J'ai bien aimé les premières pages de cet album joliment illustré. Il y a une grande diversité de créatures sur notre planète, chacune a son habitat propre… la ville, la forêt,
la mer… et chacune a des capacités particulières pour survivre.
Mais, vers la fin, j'ai moins apprécié la façon de faire le lien entre humain et animal avec une dose de mauvaise foi.
On nous dit que nous ne sommes pas si différents, nous aimons TOUS : notre famille et nos amis… notre maison et notre travail… jouer et communiquer.
Que les éléphants (dans les faits, surtout les femelles) aiment les membres de leur famille ne signifie pas que tous les animaux se comportent de cette façon.
Que l'abeille passe sa vie à travailler… ne veut pas dire que beaucoup d'autres animaux s'y attellent d'eux-mêmes.
Que de jeunes mammifères aiment jouer… ne représentent pas les reptiles ou les insectes.
Que nous ayons tous (humains et animaux) envie d'être… libres, ok… en sécurité, ok… estimés ? … heu, ok pour l'humain et le chien de l'illustration, mais ensuite ?
Aimés… c'est comme pour les éléphants, pas sûre que TOUS les animaux recherchent l'amour et les câlins.
Oui, nous sommes tous amis… mais pourquoi l'ours blanc… ou le lion ou le crocodile, etc. … ne sont-ils pas dans la file d'attente pour la distribution de câlins ?
Je suis pour protéger la planète et toutes les espèces vivantes, cependant j'ai comme un malaise avec cette façon de nous présenter les choses.
Nous devons réduire notre consommation de viande et c'est ce que je fais… quand à la supprimer totalement, personnellement, je n'en suis pas encore là.
Et comme ce n'est pas à moi d'orienter ce choix pour ma petite-fille, je confierai cet album à ma fille qui décidera comment lui en parler. Par contre, si vous êtes végétarien ou végan, voilà le livre qu'il vous faut pour en discuter avec vos enfants (à partir de 6 ans).
Merci à Babelio et aux organisateurs de sa Masse Critique, ainsi qu'aux Éditions Allary pour l'envoi de ce livre.
la mer… et chacune a des capacités particulières pour survivre.
Mais, vers la fin, j'ai moins apprécié la façon de faire le lien entre humain et animal avec une dose de mauvaise foi.
On nous dit que nous ne sommes pas si différents, nous aimons TOUS : notre famille et nos amis… notre maison et notre travail… jouer et communiquer.
Que les éléphants (dans les faits, surtout les femelles) aiment les membres de leur famille ne signifie pas que tous les animaux se comportent de cette façon.
Que l'abeille passe sa vie à travailler… ne veut pas dire que beaucoup d'autres animaux s'y attellent d'eux-mêmes.
Que de jeunes mammifères aiment jouer… ne représentent pas les reptiles ou les insectes.
Que nous ayons tous (humains et animaux) envie d'être… libres, ok… en sécurité, ok… estimés ? … heu, ok pour l'humain et le chien de l'illustration, mais ensuite ?
Aimés… c'est comme pour les éléphants, pas sûre que TOUS les animaux recherchent l'amour et les câlins.
Oui, nous sommes tous amis… mais pourquoi l'ours blanc… ou le lion ou le crocodile, etc. … ne sont-ils pas dans la file d'attente pour la distribution de câlins ?
Je suis pour protéger la planète et toutes les espèces vivantes, cependant j'ai comme un malaise avec cette façon de nous présenter les choses.
Nous devons réduire notre consommation de viande et c'est ce que je fais… quand à la supprimer totalement, personnellement, je n'en suis pas encore là.
Et comme ce n'est pas à moi d'orienter ce choix pour ma petite-fille, je confierai cet album à ma fille qui décidera comment lui en parler. Par contre, si vous êtes végétarien ou végan, voilà le livre qu'il vous faut pour en discuter avec vos enfants (à partir de 6 ans).
Merci à Babelio et aux organisateurs de sa Masse Critique, ainsi qu'aux Éditions Allary pour l'envoi de ce livre.
