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Critique de Zora-la-Rousse
À l'occasion d'un détour par ma médiathèque préférée, mes yeux se sont posés comme neufs sur ce roman marquant de mon adolescence. le souvenir des enthousiasmes, voire des dévotions affichés par mes camarades de l'époque l'a soudainement emporté face à mon désintérêt qui avait perduré jusque-là. Et pourquoi pas une bonne surprise ? Je plonge...
Au fil d'une nuit entière, un jeune journaliste va recueillir le récit d'une vie, celle de Louis, un vampire né en Louisiane près de deux cents ans plus tôt. Il lui racontera ainsi sa rencontre avec le magnétique Lestat, qui l'intronisera à sa nouvelle vie, mais aussi avec Claudia, l'enfant-vampire, ou Armand, le buveur de sang hypnotique.
Son parcours le mènera ainsi depuis la Nouvelle-Orléans jusque l'Europe de l'Est, dans une quête à la recherche de ses semblables, lui permettant de découvrir Paris et sa faune, pour finalement retourner à la source, là d'où il vient. Il racontera avec beaucoup d'émotions et de ressentis propres ce voyage initiatique, l'apprentissage douloureux, et au-delà même, la non-acceptation de sa condition.
Ce sont là des états d'âme quelque peu inédits pour un vampire, et c'est ce qui le rend si différent des autres, au point d'en subir l'incompréhension et le rejet. Et c'est justement cette caractéristique qui m'a rendu cette lecture difficile car, je l'avoue, le personnage principal m'a irritée au plus haut point. Cette passivité, cette position de victime auto-octroyée, cette lamentation continue au fil des pages m'a rappelé ma méfiance initiale vis-à-vis de ce roman, et confirmée… Malheureusement pour moi, les autres personnages n'ont pas relevé mon intérêt, trop caricaturaux ou inaboutis.
Je suis décidément réfractaire à cette modernisation du mythe et reste définitivement attachée aux récits plus anciens du 19èeme siècle, qui restent pour moi inégalés.
Au fil d'une nuit entière, un jeune journaliste va recueillir le récit d'une vie, celle de Louis, un vampire né en Louisiane près de deux cents ans plus tôt. Il lui racontera ainsi sa rencontre avec le magnétique Lestat, qui l'intronisera à sa nouvelle vie, mais aussi avec Claudia, l'enfant-vampire, ou Armand, le buveur de sang hypnotique.
Son parcours le mènera ainsi depuis la Nouvelle-Orléans jusque l'Europe de l'Est, dans une quête à la recherche de ses semblables, lui permettant de découvrir Paris et sa faune, pour finalement retourner à la source, là d'où il vient. Il racontera avec beaucoup d'émotions et de ressentis propres ce voyage initiatique, l'apprentissage douloureux, et au-delà même, la non-acceptation de sa condition.
Ce sont là des états d'âme quelque peu inédits pour un vampire, et c'est ce qui le rend si différent des autres, au point d'en subir l'incompréhension et le rejet. Et c'est justement cette caractéristique qui m'a rendu cette lecture difficile car, je l'avoue, le personnage principal m'a irritée au plus haut point. Cette passivité, cette position de victime auto-octroyée, cette lamentation continue au fil des pages m'a rappelé ma méfiance initiale vis-à-vis de ce roman, et confirmée… Malheureusement pour moi, les autres personnages n'ont pas relevé mon intérêt, trop caricaturaux ou inaboutis.
Je suis décidément réfractaire à cette modernisation du mythe et reste définitivement attachée aux récits plus anciens du 19èeme siècle, qui restent pour moi inégalés.
