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Critique de branwyllt


Il est difficile de s'arracher de l'image typique du vampire.
Les romans, les films, les séries... il existe tellement de représentations plus ou moins semblables à l'heure actuelle que ce monstre en était devenu ennuyant.
Et voilà que se présente Anne Rice avec ses Chroniques des Vampires. Ou du moins, me voici en train de découvrir cet ensemble de bijoux du style gothique.
Entretien avec un vampire m'avait déjà profondément intéressé, mais je ne m'attendais pas au bonheur de lire Lestat le Vampire.
Drôle, méchant, cynique, amoureux, décadent... Il est l'incarnation du vampire tel qu'il devrait satisfaire les adorateurs de la créature.
Anne Rice nous présente ainsi un personnage en proie souvent aux grandes questions de son existence, qui semble autant se haïr qu'il n'aime les autres, et qui, s'il n'accomplit pas toujours les bonnes actions, espère toujours agir pour le Bien fondamental.
Il est une Lumière éblouissante, ce qui l'oppose souvent à sa nature même d'Enfant des Ténèbres.

En plus d'un personnage profond, nous découvrons petit à petit la généalogie même des vampires, leur Histoire, leurs légendes. Nous plongeons dans un univers qui n'en finit pas de nous surprendre, de nous dégouter et de nous enchanter.
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