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Critique de Lexalenvers
Je lis rarement du théâtre, préférant le voir sur scène, mais cette pièce se laisse lire avec simplicité et rapidité avec en bonus (pour la forme) un ouvrage de qualité (papier et couverture) ce qui est toujours un plus.
Pour en revenir au coeur du sujet, la pièce : Dans un univers post-apocalyptique, Pincette magouilleur croque-mort à mi temps, Baba, productrice de caoutchouc d'Hévéas et Ephédrine cadre pharmaceutique trop improductive, se croisent et s'entrechoquent avec un humour tantôt absurde tantôt acide. Ces trois personnages se débrouillent pour survivre dans un monde où les nantis vivent dans une ville sécurisée où il faut être riche ou productif pour survivre et les autres sont parqués dans des bidons villes avec en toile de fond une menace qui nous parait bien dérisoire : une invasion de crabes destructeurs.
J'ai bien apprécié cette pièce pour la relation entre les personnages, et bien sûr, sa thématique d'anticipation post-apocalyptique. Pas de réelles nouveautés dans les thématiques de science-fiction (ville sécurisée, ghettos, société ultra productiviste, déshumanisée, informatisée...), mais les éléments sont bien articulés pour offrir un écrin à la mesure des personnages, de leurs passions et leurs dialogues pince-sans-rire, tendres et tintés d'absurdité...
Je regrette simplement que la relation entre Baba et Ephrédrine ne prennent pas une plus grande intensité. Au regard de ce que nous offre la quatrième de couverture, je m'attendais à une relation plus matinée de fascination et de force, d'autant qu'en se concentrant sur trois personnages, la pièce s'offre le luxe de pouvoir les développer avec qualité.
Pour en revenir au coeur du sujet, la pièce : Dans un univers post-apocalyptique, Pincette magouilleur croque-mort à mi temps, Baba, productrice de caoutchouc d'Hévéas et Ephédrine cadre pharmaceutique trop improductive, se croisent et s'entrechoquent avec un humour tantôt absurde tantôt acide. Ces trois personnages se débrouillent pour survivre dans un monde où les nantis vivent dans une ville sécurisée où il faut être riche ou productif pour survivre et les autres sont parqués dans des bidons villes avec en toile de fond une menace qui nous parait bien dérisoire : une invasion de crabes destructeurs.
J'ai bien apprécié cette pièce pour la relation entre les personnages, et bien sûr, sa thématique d'anticipation post-apocalyptique. Pas de réelles nouveautés dans les thématiques de science-fiction (ville sécurisée, ghettos, société ultra productiviste, déshumanisée, informatisée...), mais les éléments sont bien articulés pour offrir un écrin à la mesure des personnages, de leurs passions et leurs dialogues pince-sans-rire, tendres et tintés d'absurdité...
Je regrette simplement que la relation entre Baba et Ephrédrine ne prennent pas une plus grande intensité. Au regard de ce que nous offre la quatrième de couverture, je m'attendais à une relation plus matinée de fascination et de force, d'autant qu'en se concentrant sur trois personnages, la pièce s'offre le luxe de pouvoir les développer avec qualité.
