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Critique de ecceom
Les prétendants à la couronne sont sur les dents
Quand Charles V meurt, son héritier immédiat est encore bien trop jeune pour régner. Les prétendants à la Couronne sont donc, logiquement, sur les dents.
Si le futur Charles VI peut compter sur ses oncles Jean, Duc de Berry, Louis de Bourbon et Philippe le Hardi, il doit en revanche, subir les intrigues de Louis, Duc D'Anjou qui veut absolument devenir régent et qui, (plus à une trahison près après avoir obligé son père le roi Jehan -encore vert- à se constituer prisonnier) s'empresse de faire main basse sur les trésors royaux que le défunt avait mis de côté pour son successeur.
Quand Charles VI est enfin sacré roi, à moins de 12 ans, les caisses sont vides, les révoltes et insurrections éclatent partout. Bon courage !
Il est quand même étonnant de proposer un préquel à une série -la remarquable "Trône d'Argile"- non encore achevée.
Au delà de ça, les débuts de "La Couronne de Verre" ne me convainquent pas entièrement.
L'histoire est très dense et aurait sans doute gagnée à être un peu diluée, même si cette période est très riche. J'ai trouvé que le personnage de Tanneguy Duchatel par exemple, prenait un peu trop de place dans ce contexte.
Même remarque au niveau du dessin. Sans atteindre celui de Theo, le talent de Tommaso Bennato est évident et les couleurs d'Hugo Poupelin sont remarquables. Mais...Les pages sont trop touffues. Prenez la 11 (9ème planche) : 14 cases ! dont certaines ne sont pas forcément utiles. Comme en plus, au niveau couleurs, la tonalité est globalement sombre, on étouffe. de l'air par pitié ! Au niveau cadrage, là aussi, des choix surprenants. Pourquoi couper le visage du roi à mi-hauteur p 52 dernière case ? Je trouve qu'on perd en force à masquer ainsi les yeux.
Ceci dit et le cahier en fin d'album le prouve amplement, les auteurs ont choisi de traiter un pan de l'histoire d'une France en train de se construire, particulièrement complexe et il faut leur reconnaitre une volonté didactique, un souci de rythme et un talent qu'il convient d'accompagner.
Alors, en route pour cette "Couronne de verre" !
Quand Charles V meurt, son héritier immédiat est encore bien trop jeune pour régner. Les prétendants à la Couronne sont donc, logiquement, sur les dents.
Si le futur Charles VI peut compter sur ses oncles Jean, Duc de Berry, Louis de Bourbon et Philippe le Hardi, il doit en revanche, subir les intrigues de Louis, Duc D'Anjou qui veut absolument devenir régent et qui, (plus à une trahison près après avoir obligé son père le roi Jehan -encore vert- à se constituer prisonnier) s'empresse de faire main basse sur les trésors royaux que le défunt avait mis de côté pour son successeur.
Quand Charles VI est enfin sacré roi, à moins de 12 ans, les caisses sont vides, les révoltes et insurrections éclatent partout. Bon courage !
Il est quand même étonnant de proposer un préquel à une série -la remarquable "Trône d'Argile"- non encore achevée.
Au delà de ça, les débuts de "La Couronne de Verre" ne me convainquent pas entièrement.
L'histoire est très dense et aurait sans doute gagnée à être un peu diluée, même si cette période est très riche. J'ai trouvé que le personnage de Tanneguy Duchatel par exemple, prenait un peu trop de place dans ce contexte.
Même remarque au niveau du dessin. Sans atteindre celui de Theo, le talent de Tommaso Bennato est évident et les couleurs d'Hugo Poupelin sont remarquables. Mais...Les pages sont trop touffues. Prenez la 11 (9ème planche) : 14 cases ! dont certaines ne sont pas forcément utiles. Comme en plus, au niveau couleurs, la tonalité est globalement sombre, on étouffe. de l'air par pitié ! Au niveau cadrage, là aussi, des choix surprenants. Pourquoi couper le visage du roi à mi-hauteur p 52 dernière case ? Je trouve qu'on perd en force à masquer ainsi les yeux.
Ceci dit et le cahier en fin d'album le prouve amplement, les auteurs ont choisi de traiter un pan de l'histoire d'une France en train de se construire, particulièrement complexe et il faut leur reconnaitre une volonté didactique, un souci de rythme et un talent qu'il convient d'accompagner.
Alors, en route pour cette "Couronne de verre" !
