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Critique de Romileon


Liv, la narratrice vit sur la Tête, le bout du bout d'une presqu'île des confins du Nord avec ses parents, Jens et Maria.
On peut rejoindre la ville de Korsted en empruntant une langue de terre, le Cou.
Les Haarder ont donc facile à se retirer du monde quand une succession de malheurs les frappent aggravant chez Jens, un syndrome de Diogène déjà fort présent chez son grand-père, puis son père. Convaincu que l'âme des morts se réincarnent y compris en objet, il ne se contente pas de ne rien jeter, mais ramène sur la Tête toutes les choses destinées à être mises au rebut érigeant ainsi une barrière contre toute intrusion.
Liv, complice de ses expéditions, de ses braconnages, de ses larcins, observe avec un mélange de naïveté enfantine et de maturité, les errements de son père, la descente aux enfers de sa mère qui, devenue obèse à un point tel qu'elle ne peut plus quitter sa chambre.
J'ai beaucoup aimé ce récit, celui de cet amour immense pour des parents déviants mais aimants, le regard mûr de cette enfant vivant dans une grande solitude, prenant exactement la mesure des contradictions de son père mais exécutant les consignes de celui-ci tout en percevant la folie qui s'est emparée de lui, qui les menace.
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