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Critique de Danage


Dans les années 60, au fond d'une mine, qui vient de s'effondrer, un mineur, Fernand, protégé des éboulements par un de ces petits wagonnets qu'on appelait des berlines, attend la mort ou un miracle. Il s'accroche à ses souvenirs, aussi sombres soient-ils, pour ne pas sombrer.

Sa mère, meurtrie par la perte de son frère, mort-né, n'a jamais su l'aimer. « La mère s'est fermée à double tour et a jeté la clé ». Son père, ancien mineur, son copain d'enfance, Mario…

Les souvenirs s'abattent sur lui, et il les affronte, bravant l'interdiction de sa mère : « le passé c'est le passé, on le laisse où il est ».

Sans rancoeur, il fait défiler sa vie.

« Il se sent mille. Il est sa mère, son père, le Mario, Martha, l'oncle, la tante, le village tout entier. Il est toute l'humanité. Il est le courage et la lâcheté, la méchanceté et la gentillesse, la haine et l'amour. Il n'est plus sous la terre, il est la terre. Il n'est plus sous la pierre, il est la pierre. Il est la nuit et le silence. Il dit oui à tout, même à la tragédie, aux ombres, à la mine, aux ténèbres ».

Une belle intention, quelques belles formules, mais peu d'émotions, ces formulations à répétition « la mère », « le père », n'y sont peut-être pas étrangères, et c'est un peu dommage.


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