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Critique de Bazart


Genève juin 2007. A la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu'elles étaient bébés, Maia d'Alpièse et ses soeurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis un magnifique château sur les bords du lac Léman.

Les jeunes femmes reçoivent en héritage un indice qui va permettre de retrouver leur famille et enfin connaitre leur histoire. Pour Maia, l'ainée c'est au pied de Criso Redentor, au sommet du mont Corcovado dominant la plage d'Ipanema que tout a commencé. Maia jeune femme moderne va replonger dans le passé sur les traces d'Izabela son arrière-grand-mère belle jeune fille de la bonne société brésilienne qui s'est battue pour aimer et vivre librement.

Avec ce tome 1 d'une série qui doit en compter 7 ( quand même), bienvenue dans la jet-set, bienvenue dans le monde d'en haut, bienvenue dans un superbe roman-photo sur papier glacé.

Jonglant entre deux continents, entre deux époques et deux parcours de femme, Lucinda Riley nous fait rencontrer Paul Landowski et Heitor Da Silva Costa, les architectes du Christ Rédempteur, nous croiserons Jean Cocteau, nous applaudirons Ravel créant son Boléro à la Closerie des Lilas sous l'oeil attendri d'un jeune peintre déjà célèbre prénommé Pablo et nous serons émus par les destins si,…. comment dire,…romantiques de Maia et Izabela.

Amour gloire et beauté ; le chroniqueur, qui est dans un bon jour, va oser, pour ce gros roman, la métaphore pâtissière : le chou à la crème de la boutique du coin n'est pas le gâteau le plus fin qui existe et pourtant parfois on le dévore avec plaisir en s'en mettant jusque-là.

C'est ce qui vous attend si vous ouvrez « Les sept soeurs », comme Lucinda Riley a décidé de consacré un roman à chacune des soeurs d'Alpies et le sucre appelant le sucre, gare au diabète de type 2.

L'écrivaine possède indéniablement un réel talent pour accrocher le lecteur et le faire voyager élégamment et même si ce dernier sait qu'il n'est pas en train de lire « Gatsby le Magnifique », une question demeure, non résolue, : mais diable, d'où vient l'argent de papa d'Alpièse ? »
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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