L'histoire entre un père et sa fille unique est lente à marquer la violence sourde et latente qui couve et menace.
Bien que les relations de cause à effet ne soient pas à chercher forcément dans l'ordre de la logique, la relation morbide à son corps se traduit, pour Lou, par l'étranglement pendant l'acte sexuel (p 261). D'un autre côté, l'éducation survivaliste de la guerrière perdure et s'accompagne d'une discipline de fer que la jeune femme impose à son corps par l'intermédiaire de la danse. Ce sont les séquelles et en même temps la transfiguration du traumatisme subi pendant l'enfance.
La joie et la crainte qui persistent dans la relation filiale fondée sur l'affabulation et l'admiration pour un père prônant une virilité destructrice de toute « féminité sirupeuse » (p 64, 177 et 178), se transforment en dégoût et en rejet catégorique.
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