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Critique de HORUSFONCK


Joachim a perdu la foi et il le dit d'abord aux moines qui l'ont accueillis dans leur communauté.... Et c'est l'énumération détaillée des supplices endurés par les saints martyrs de la religion catholique. C'est aussi l'évocation des tortures subies par Joachim... Et la vanité d'une quelconque rédemption dans la souffrance.
Joachim est perdu, entre absolu et néant. Néant qu'il désire mais appréhende encore... Car, qu'en est-il réellement du néant? Ne sera-ce que le recommencement infini de ce que Joachim a enduré, cette souffrance atroce et vaine qui, non content de lui avoir fait perdre la foi, l'a vidé de tout espoir et illusion.
Joachim est au bout de sa vie et de son sursis. Sa mémoire revient toujours lui rappeler les détails de ce qu'il a subi.
Rien n'empêchera Joachim de faire le dernier pas en avant, ni la main tendue du Père-Abbé, ni la rencontre avec une femme, ni la splendeur d'un paysage qui s'éteint dans la nuit... Paysage capable , même, par une perversion des sens, de lui rappeler un instant les lieux de supplice et de mort.
Le perchoir du perroquet est de ces livres rares dont la densité est celle d'un métal lourd et précieux. de ces livres dont le dos mince risque d'échapper au regard curieux de l'explorateur de librairies, si son doigt est trop pressé ou son regard trop peu attentif.
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