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Critique de bdelhausse
Dans un format plus large que haut (environ 30 sur 20), cet ouvrage propose une vaste collection de photographies illustrant la montée du nazisme et les horreurs de la guerre.
L'originalité vient de ce que ces photos proviennent de collections privées. On découvre donc l'intimité des gens, de gens simples, bons pères, maris attentionnés, mères ou mamans dévouées... mais qui ont choisi de suivre Hitler.
Le titre est trompeur. On peut s'attendre à ne voir que des intérieurs. Des salons, des cuisines, des pièces de vie où trône le portrait d'Adolf. En fait, il y a bien plus que cela. Des scènes de gymnastique, des fêtes villageoises, des poses de militaires en goguette... la vie... somme toute, banale et ordinaire de gens qui vont cautionner les abominations du nazisme, par conviction, ignorance, paresse, inconscience...
Les 3 pages d'introduction de l'éditeur sont très claires sur les intentions. L'horreur est humaine. le mal est ordinaire. Il ne s'agit pas de stigmatiser ou de diaboliser, mais de montrer à quel point on se trouve dans le quotidien. Ces marcheurs perdus au milieu de nulle part et qui posent en faisant le salut nazi... Ou ces sportifs du dimanche qui s'exhibent avec leur t-shirt marqué du SS... C'est banal, ordinaire, commun. Et très révélateur. On a longtemps voulu rejeter les horreurs du nazisme comme la conséquence d'une barbarie innommable, l'oeuvre d'un déséquilibré. Ce n'est que récemment que l'on a pu admettre qu'il ne s'agit là que de faits perpétrés par des gens comme nous. Simples et ordinaires. Ce n'en est que plus problématique.
C'est ce que montrent abondamment les photos de ce livre tirées d'albums de famille dans la première partie. Ensuite, on a davantage de photos de guerre, rendant compte de la vie au front, ou dans les hôpitaux, etc. Cela reste des photos personnelles, pas des images de propagande. Mais cela m'a un peu moins plu que les photos montrant la vie des Allemands chez eux.
L'originalité vient de ce que ces photos proviennent de collections privées. On découvre donc l'intimité des gens, de gens simples, bons pères, maris attentionnés, mères ou mamans dévouées... mais qui ont choisi de suivre Hitler.
Le titre est trompeur. On peut s'attendre à ne voir que des intérieurs. Des salons, des cuisines, des pièces de vie où trône le portrait d'Adolf. En fait, il y a bien plus que cela. Des scènes de gymnastique, des fêtes villageoises, des poses de militaires en goguette... la vie... somme toute, banale et ordinaire de gens qui vont cautionner les abominations du nazisme, par conviction, ignorance, paresse, inconscience...
Les 3 pages d'introduction de l'éditeur sont très claires sur les intentions. L'horreur est humaine. le mal est ordinaire. Il ne s'agit pas de stigmatiser ou de diaboliser, mais de montrer à quel point on se trouve dans le quotidien. Ces marcheurs perdus au milieu de nulle part et qui posent en faisant le salut nazi... Ou ces sportifs du dimanche qui s'exhibent avec leur t-shirt marqué du SS... C'est banal, ordinaire, commun. Et très révélateur. On a longtemps voulu rejeter les horreurs du nazisme comme la conséquence d'une barbarie innommable, l'oeuvre d'un déséquilibré. Ce n'est que récemment que l'on a pu admettre qu'il ne s'agit là que de faits perpétrés par des gens comme nous. Simples et ordinaires. Ce n'en est que plus problématique.
C'est ce que montrent abondamment les photos de ce livre tirées d'albums de famille dans la première partie. Ensuite, on a davantage de photos de guerre, rendant compte de la vie au front, ou dans les hôpitaux, etc. Cela reste des photos personnelles, pas des images de propagande. Mais cela m'a un peu moins plu que les photos montrant la vie des Allemands chez eux.
