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Critique de AxelRoques


- Lu dans le cadre de l'opération Masse critique -

Comme chaque été, Nadja, écrivain et professeur de littérature reconnue, échappe à son quotidien familial et part enseigner deux mois dans une université d'été du Vermont.

Cette pause estivale lui permet de reprendre son souffle car Nadja est paumée depuis l'adolescence et son départ précipité d'Afrique. Etonnamment, des années de psychothérapie et de tranquillisants ne lui ont pas vraiment permis de redresser la pente, ni de se réconcilier avec des parents autoritaires.

Ses pensées flottent, son existence est vaporeuse, ses souvenirs sont douloureux. Nadja laisse la vie décider à sa place, elle partage son lit avec des inconnus aussi paumés qu'elle, elle néglige son mari et ses enfants mais tout cela ne la touche pas.

Son apathie psychiatrique confine à l'autisme égocentrique.

Le style est plutôt bon mais c'est tout.

Le récit avance et recule par vagues successives en un ressac répétitif et douloureux pour le lecteur.

La fin du livre, libératrice pour Nadja est assez prévisible et, de ce fait, décevante.

Petit détail qui m'a irrité, cette phrase d'Amadou page 127 :
« il lui répondait que le mal n'était pas ce qui entrait dans la bouche de l'homme mais ce qui en sortait »
... qui je l'espère était un clin d'oeil inavoué à l'Alchimiste de Paulo Coehlo :
« le mal, ce n'est pas ce qui entre dans la bouche d'un homme. le mal c'est ce qui en sort »
... qui lui-même avait fait une reprise inavouée de l'évangile selon Saint Matthieu :
« Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme; mais ce qui sort de la bouche, c'est ce qui souille l'homme »…

A moins que ce ne soit un jeu d'écrivains au travers des âges, je trouve ces copier-coller très malheureux.


Lien : http://axel-roques.iggybook...
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