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Critique de JeanLibremont


De plus en plus de témoignages apparemment dignes de foi sont publiés en Occident, dont les auteurs - souvent médecins - sont revenus d'un état de mort clinique ou ont rencontré des gens qui en sont revenus. Dans la forme, le contenu formel de ces témoignages varie peu ou prou mais, dans le fond, ils nous transmettent la meme information: nous sommes des etres immortels qui font leur école ou accomplissent une mission dans un corps biologique éphémere. Évidemment, qui dit école ou mission dit aussi possibilité d'échouer selon la maniere dont nous aurons nourri en nous ce que la fameuse légende amérindienne des deux loups nomme "loup blanc" ou "loup noir"... Ce message, c'est en fait celui du Christ, mais aussi de Moise, Bouddha et Mahomet.


Il m'arrive de penser que les gens qui reviennent de la mort biologique pour témoigner comme George Ritchie ont certainement été choisis dans une dimension d'évolution supérieure afin de nous porter le message que les Églises traditionnelles peinent de plus en plus a transmettre. C'est évidemment le message de l'amour mais - traduttore, traditore - ce mot tend, dans toutes les langues a faire déprécier ce message. On se dit qu'il est impossible d'aimer tout le monde et que tout ca c'est des mievreries. En fait, et c'est ce que nous montre aussi le message de George Ritchie, il ne s'agit pas de l'amour-passion éroticisé, ni meme de l'amour-attachement.


La langue francaise ne fait pas la différence entre l'amour-passion et l'amour-attachement, alors que le hongrois pour prendre un exemple que je connais parle de "szerelem" pour le premier et de "szeretet" pour le second. Il nous est d'autant moins immédiat de saisir le message de George Ritchie et d'autres voyageurs de l'au-dela que l'amour dont on nous communique ici l'importance pour la suite de notre voyage dans l'éternité n'est ni l'amour-passion, ni l'amour attachement, mais celui que nous pouvons éprouver pour quiconque - meme celles et ceux qui nous font du mal comme dans le cas du survivant de l'Holocauste "Wild Bill Cody" dont parle l'auteur - des lors que nous parvenons a accepter les autres comme ils sont et, le cas échéant, a leur pardonner. C'est ce que l'auteur - qui et chrétien et convaincu d'avoir rencontré le Christ durant son passage dans l'au-dela - paraphrase par "voir le Christ" présent en et avec chacun de nous. Pour pratiquer cette forme d'amour, il ne faut pas etre faible mais, au contraire, tres fort. A mesure que l'on y parvient, on se rend maitre de notre ego, on brise la tyrannie du "moi je" et on accede a la liberté.
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