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Critique de Tandarica


Quel agréable moment de lecture ! C'est le premier livre de Iris Rilvaldi que je lis, et je crois bien que je vais réitérer l'expérience, tant elle sait merveilleusement tenir le lecteur en haleine. Comment vous donner envie de découvrir les enquêtes du Grogneux, sans divulguer des détails ? Peut-être en dévoilant la liste des « principaux personnages », placée habilement au début du roman :

« - Le commissaire Paul Berger, jeune retraité, mais vieux de la vieille concernant la résolution d'enquêtes embrouillées
- Son épouse et adjointe Émilie, aussi charmante qu'efficace et un tantinet mystérieuse
- Lucie, la prodigieuse grand-mère d'Émilie
- Amaru, le chaman d'Amazonie
- Pascal Lantier, le lieutenant de police de l'antenne caennaise du SRPJ
- Béatrice Handel, la juge d'instruction »

Voici également une citation qui en dit long, sans vraiment nuire au mystère de cette nouvelle enquête à proximité d'un parc d'éoliennes :

« — Vous voulez dire, Paul, que vos enquêtent touchent quelquefois au paranormal ? »

J'ai beaucoup apprécié les arguments développés pour dénoncer subtilement ce mode de production d'énergie, comme dans cette autre citation à l'appui : « Émilie qui avait du mal à remonter la pente pestait contre la facilité d'inventer des nouvelles techniques sans que quiconque ne réfléchisse plus loin aux conséquences. Elle se désolait aussi que les lanceurs d'alerte soient toujours méprisés tant par la science que par les bureaucrates, car seul le profit comptait. le fric toujours le fric. Bilan total : tout le pays se désintéresse de polluer la terre qui nous fait vivre en avait conclu Émilie dépitée. »

J'ai beaucoup apprécié l'utilisation de divers registres de langue et la richesse de celle-ci, tout comme j'ai pu apprécier une foi en l'amour qui triomphe des contingences du quotidien. le couple que forment Paul et Émilie est admirable à plus d'un égard.
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