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EAN : 9782322091959
216 pages
BoD books on demand (30/06/2019)
4.4/5   5 notes
Résumé :
Un champ d'éoliennes. Des cendres. Les vestiges d'une tragédie. Un résultat d'enquête peu concluant et voilà que notre cher Grogneux et sa fidèle collaboratrice sont envoyés à Caen pour reprendre en main les investigations sur la fin mystérieuse d'une jeune femme qui n'avait que trop souffert. Aucun refuge ne semblait pouvoir apaiser son mal. N'avait-elle pas d'autre issue ? Nos enquêteurs en arrivent à une certitude : ils ont affaire à un meurtre maquillé en suicid... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Quel agréable moment de lecture ! C'est le premier livre de Iris Rilvaldi que je lis, et je crois bien que je vais réitérer l'expérience, tant elle sait merveilleusement tenir le lecteur en haleine. Comment vous donner envie de découvrir les enquêtes du Grogneux, sans divulguer des détails ? Peut-être en dévoilant la liste des « principaux personnages », placée habilement au début du roman :

« - Le commissaire Paul Berger, jeune retraité, mais vieux de la vieille concernant la résolution d'enquêtes embrouillées
- Son épouse et adjointe Émilie, aussi charmante qu'efficace et un tantinet mystérieuse
- Lucie, la prodigieuse grand-mère d'Émilie
- Amaru, le chaman d'Amazonie
- Pascal Lantier, le lieutenant de police de l'antenne caennaise du SRPJ
- Béatrice Handel, la juge d'instruction »

Voici également une citation qui en dit long, sans vraiment nuire au mystère de cette nouvelle enquête à proximité d'un parc d'éoliennes :

« — Vous voulez dire, Paul, que vos enquêtent touchent quelquefois au paranormal ? »

J'ai beaucoup apprécié les arguments développés pour dénoncer subtilement ce mode de production d'énergie, comme dans cette autre citation à l'appui : « Émilie qui avait du mal à remonter la pente pestait contre la facilité d'inventer des nouvelles techniques sans que quiconque ne réfléchisse plus loin aux conséquences. Elle se désolait aussi que les lanceurs d'alerte soient toujours méprisés tant par la science que par les bureaucrates, car seul le profit comptait. le fric toujours le fric. Bilan total : tout le pays se désintéresse de polluer la terre qui nous fait vivre en avait conclu Émilie dépitée. »

J'ai beaucoup apprécié l'utilisation de divers registres de langue et la richesse de celle-ci, tout comme j'ai pu apprécier une foi en l'amour qui triomphe des contingences du quotidien. le couple que forment Paul et Émilie est admirable à plus d'un égard.
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Il s'agit du deuxième livre de la série policière d'Iris Rivaldi que j'ai lu. J'avais initialement commencé par le premier, intitulé "Le Grogneux". J'ai été agréablement surpris par l'originalité de l'enquête de "Brouillard d'ondes", à vrai dire, bien différente du premier tome. L'auteure a bien su y mettre une ambiance de mystère autour de cet énigmatique champ d'éoliennes, tout en restant plausible dans la logique du récit. J'ai là encore beaucoup apprécié le caractère du "Grogneux", ce commissaire de police qui me plaît bien, qui aime le travail bien fait, étant à la fois tenace, scrupuleux mais ayant toujours l'esprit ouvert… Et vu tout ce qu'il lui arrive, il en faut de l'ouverture d'esprit ! Les aventures ont de l'intensité, de la sensibilité, de la vie, je dirais même que le récit est finement ciselé, même si le roman n'est pas extrêmement long. On va à l'essentiel sans blabla inutile. Je compte poursuivre dans ma découverte de cette série, en essayant de conserver l'ordre des parutions car il semble y avoir de nombreuses références au mystère d'Emilie et je suis curieux d'en savoir plus !
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Nouvelle enquête pour le Grogneux et sa tendre moitié.

Bien que les différentes enquêtes peuvent se lire indépendamment, personnellement, je vous conseille de les lire dans l'ordre car certaines informations sont dans les tomes précédents, ainsi que l'évolution de la vie du couple. Donc oui, vous pouvez très bien lire ce nouvel opus sans les précédents, cela ne vous empêchera pas de comprendre, cela ne vous laissera pas avec un goût de manque de détails, mais néanmoins je vous conseille de le faire dans l'ordre.

Le Grogneux n'est pas encore prêt à savourer sa retraite, pourtant bien méritée, mais depuis qu'il est censé être en retraite, il est envoyé sur des cas sans issues, des enquêtes qui piétinent. Son goût du travail bien fait n'y est pas pour rien, lorsqu'il s'implique dans une enquête, c'est jusqu'au bout, pas moyen qu'il lâche l'affaire avant de trouver la solution. Son surnom, il ne l'a pas pour rien depuis des années après tout !

Comme à chaque tome, je trouve que l'auteure gère sans problème, elle maîtrise le sujet, on sent réellement le boulot qui se cache derrière chacun d'eux. Mine de rien, j'aprends chaque fois quelque chose, et déjà rien que pour ça, je ne peux que poursuivre cette série. Mais attention que cela ne s'arrête pas uniquement à cela, personnellement j'adore le Grogneux, son caractère, sa manière d'être, tout en lui ne peut que plaire finalement. Et si au départ je n'accrochais pas trop à sa chère Emilie, force m'est de constater que j'avais tort, elle le complète assez bien et j'ai maintenant du mal à l'imaginer sans elle.

Comme quoi, les premières impressions ne sont pas forcément les bonnes !

Encore une enquête où le fantastique s'en mêle, mais de manière cohérente. En bref, eh bien j'adore et j'attends la prochaine enquête du Grogneux avec impatience 🙂
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Voilà une intrigue policière qui pourrait m'intéresser. Un meurtre déguisé en suicide ? Mon Dieu. C'est fourbe ! le tueur ne s'assume même pas. En général on a un mode opératoire e tune signature La signature, c'est le pourquoi il aurait fait cela à cette pauvre jeune femme !? Et les cendres, ce serait peut-être à elle. Il y'a pleins de petits mâlins qui commettent des meurtres en les faisant passer pour des suicides, ou incitent la victime au suicide en lui faisant écrire une lettre des fois ou...Mais quand on "suicide" quelqu'un,
on se renseigne un peu avant. A moins que nous ayons à faire à un proche ou à un pro...organisé et renseigné. On dit dans les séries que dans 65% des cas, c'est un membre, ou plusieurs de la famille qui tuent. Qui ne serait pas mieux renseigné que la famille ? Et puis cette jeune femme, était-elle dépressive ? a t-elle déjà abordé l'idée du suicide ? C'est ça que le tueur doit savoir. Et puis tous les dépressifs ne sont pas forcément suicidaires. C'est ça le piège pour le ou les tueurs. -Ah elle est dépressive !? Bien attends, je vais t'aider moi, à....hein ? Il y'a pleins de facteurs susceptibles de piéger un tueur qui compte sur la détresse de la victime, son mal-être pur...Couick ! Hein ? Je n'ai pas lu ce livre, mais je pense qu'il doit être très intéressant, et je le mets de côté.
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Tout d'abord, je tiens à remercier l'auteure pour la découverte de sa Saga complète, car j'ai vraiment passé un bon moment de lecture. Et j'espère que les lecteurs sont aux rendez-vous pour ces romans en compagnie de notre Commissaire. Ce dernier tome est vraiment sympathique...

L'histoire est encore une enquête, qui va mener le Commissaire, Paul Berger, et son épouse, Emilie, entre les éoliennes et les cendres d'une tragédie. Ils vont être envoyés à Caen pour reprendre en main des investigations autour du décès très mystérieux d'une jeune femme. Cela ne va pas être facile pour nos deux enquêteurs, mais cela ne va pas les empêcher de résoudre ce nouveau mystère...

Dès les premières pages, je me suis plongée dans cette nouvelle histoire sans problème, comme pour les tomes précédents. L'enquête est toujours entraînante. Surtout que je l'ai trouvé très développé dans ce tome, encore plus que dans les précédents. Cependant, ce qui fait que je prends de plus en plus de plaisir à lire ce roman, c'est que je connais de mieux en mieux les personnages. du coup, j'ai vraiment beaucoup apprécié ce nouveau tome.

Je regrette juste que la fin soit un peu trop rapide à mon goût... J'en aurais voulu un peu plus, j'aurais voulu que cette fin soit un peu plus développé. Cela aurait rendu ce roman encore meilleur !

Du côté des personnages, il y a toujours Paul Berger, notre Commissaire à la retraite, qui revient toujours pour résoudre les mystères et les enquêtes les plus complexes. Je dois dire que je suis toujours aussi attachée à lui. J'ai beaucoup aimé ce personnage et de suivre les aventures depuis le premier tome. C'est un personnage que l'on arrive à vraiment cerner depuis le début, mais on apprécie toujours autant suivre ses aventures.

A côté de lui, il y a son épouse, Emilie, qui est toujours aussi fidéle envers son mari. Je l'apprécie aussi beaucoup. Même si elle est plus en retrait par rapport à Paul, on la sent très présente depuis quelques tomes et cela me plait beaucoup. Bref, Emilie est un personnage que j'aime beaucoup.

En plus d'elle, il y a d'autres personnages que l'on retrouve moins, mais qui permettent à l'histoire d'avancer ! C'est une lecture très complète que j'aime énormément.

Le style d'écriture est toujours aussi addictif et entraînant. Je me suis habituée à la plume de l'auteure et j'espère découvrir soit des prochains tomes, soit d'autres romans de cette auteure. J'espère qu'elle sera trouver son public, car j'ai vraiment apprécié sa Saga avec le Grogneux.

En général, un huitième tome toujours aussi entraînant et appréciable à la lecture, qui nous fait passer un bon moment pour se détendre.
Lien : http://www.fifty-shades-dark..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
On se hâta vers la salle d’interrogatoire. Quand on passa dans le couloir de nombreux policiers nous regardaient. Je compris qu’il ne fallait pas se planter sur ce coup-là car, entre la PJ et les proches de la victime, une pression énorme planait au-dessus de ma tête. Tout ce beau monde était suspendu aux résultats de mes investigations. Et je me sentais pareille à la lame d’un patin à glace dans les secondes qui précèdent la réception du triple axel.
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Émilie savait aborder les sujets sérieux tout en œuvrant avec efficacité à la résolution des mystères. Une sacrée petite femme ! Je débordais d’une admiration sans bornes à son égard. Je l’ignorais encore au moment où elle était apparue dans ma vie pour alléger ma solitude, mais elle représentait ma dernière chance de bonheur. Je ne remercierai jamais assez le ciel pour ce cadeau merveilleux.
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Alors qu’on prenait congé, elle en profita pour nous enjoindre de faire savoir à qui voudrait l’entendre que « ces moulins à vent » étaient dangereux pour la santé. Cela sans grande conviction toutefois, bien consciente que tout ce que son mari et elle pouvaient raconter au sujet de ces « engins de malheur », ça revenait à « cracher en l’air ».
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Petit flash-back : j’ai en principe mis un terme à ma carrière de policier dans la bonne ville de Sernon où jusqu’à un passé récent j’étais commissaire principal. Cette cité au charme provincial me connaît même depuis l’âge des caleçons courts et Dieu sait combien de fois j’ai exposé mes frêles gambettes lorsque je rossignolais dans la manécanterie de la paroisse où j’étais choriste. Ici, règne encore une douceur de vivre particulière que mes services, sous mon autorité, ont toujours cherché à préserver.
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— Me revoilà ! annonçai-je en me précipitant sur le lit tel un écumeur des mers à l’abordage d’un galion chargé d’or.
Sans plus tarder, j’appliquai généreusement ce fluide riche en promesses dont la senteur m’envoûtait. Je m’attaquai à sa nuque délicate, à ses ravissantes épaules, et sa peau exaltait son infinie douceur sous mes doigts. Je me sentais chaviré de désir. En était-il de même pour Émilie ? Tous les mots auraient été superflus car son corps parlait le langage de l’amour et je recevais bien des signaux encourageants. Les frémissements qui parcouraient son épiderme m’incitaient à m’engager un peu plus bas.
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