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Critique de pasiondelalectura


C'est le livre qui a lancé l'écrivain chilien autodidacte et natif de cette région, Hernán Rivera Letelier. Il a vécu son enfance dans plusieurs "officines" du salpêtre, comme on les appelle au Chili. Ces mines, qui étaient des centaines ce sont transformées en villages fantômes à partir de la découverte du nitarte de sodium synthétique par les allemands Haber et Bosch, vers 1929. Ceci a sonné le glas de tout un monde que Rivera Letelier décrit avec maestria et truculence.
Il est vrai que son langage est très colloquial, mais il sonne vrai et juste. Il faut savoir que la vie était plus que rude dans les solitudes du désert d'Atacama, l'un des plus arides du monde, mais en même temps ce désert est détenteur d'une telle beauté dans ses paysages lunaires et de ses ciels étoilés, que cela peut couper le souffle.
Avant d'être écrivain, Rivera Letelier a été poète et parfois on sent dans sa prose l'envolée lyrique qui rajoute un plus et séduit.
La traduction du titre du livre en français, enlève déjà de la cocasserie parce en langage vernaculaire, le titre est "La Reina Isabel cantaba rancheras" y las rancheras sont des chansons tellement kitsch et populaires au Chili, que on peut les écouter, mais pas n'importe où; on peut les écouter seulement dans des endroits très populaires. Cela donne la clef de l'ambiance, toujours très rabelasienne et truculente.
L'histoire du livre est simple, vous l'avez dans la présentation de l'ouvrage.
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