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Critique de Bazart


N'étant pas au cours de mon cursus universitaire universitaires, allé plus loin que le mémoire de DEA (ce qui n'est cependant pas mal, je vous l'accorde), je ne connaissais le monde des thésards que de loin, soit d'après le témoignage de –plus ou moins-proches, soit d'après les romans de David Lodge et autres grands écrivains anglo-saxons passionné par les carcans d'Oxford et e Cambridge.

Mais grâce à "Carnets de Thèses", ce roman graphique de Tiphaine Rivière qui vient de paraitre chez Seuil, le quotidien d'un(e) jeune étudiant(e) en thèse n'a presque plus de secret pour moi.

Dans ce roman graphique de près de 200 pages, Tiphaine Rivière nous dresse le portait d'une certaine Jeanne Dargan, à qui elle a semble t-il prêté quelques éléments autobiographiques.

En effet, l'auteur a été thésarde pendant 3 ans avant de s'adonner d'abord par le biais d'un blog illustré , le bureau 14 de la Sorbonne, puis par cette BD, à son nouveau métier, la bande dessinée qu'elle maitrise avec un talent certain au vu de ces jubilatoires carnets de Thèses.

Dans un premier temps, Jeanne va sauter de joie à l'idée de quitter son métier d'enseignante dans une ZEP pour faire sa thèse en littérature autour de Kafka.

Sauf que très vite, elle va se retrouver confrontée à une multitude d'embuches qui se dressent sur son passage : entre l'incompréhension de ses proches et notamment de sa famille (les scènes de repas familiaux sont particulièrement tordantes), l'implication plus que légère de son directeur de thèse, les méandres administratives qui interdisent que ses vacations en profs de fac soient rémunérées, et une secrétaire du bureau des thèses pour le moins dilettante (c'est avec ce genre de personnalités que l'image des fonctionnaires va évoluer), Jeanne va vite déchanter et s'apercevoir que la vie d'une thésarde n'est pas si rose que cela.

Alors certes le propos est parfois caricatural et cette Jeanne finit par irriter à force d'égocentrisme et d'auto-apitoiement, mais l'ensemble est particulièrement juste et percutant : suite de l'article sur le blog...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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