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Critique de Scribouillard


Les Mauves, du nom donné à deux des protagonistes du récit, nous fait basculer dès les premières pages du quotidien banal d'un couple bourgeois rentrant de vacances, dans une atmosphère étrange et angoissante digne de Mickael Haeneke.
C'est la violence qui est racontée, mais toujours latente : celle de la menace réelle ou imaginée, celle des représentations sociales qui s'interposent entre les automobilistes et les deux auto-stoppers qu'ils rencontrent sur leur route et avec lesquels ils rentrent finalement chez eux. Les « mauves » : deux hommes que le couple ne parvient jamais à cerner, « mauvais » ou « beauf », sans que l'on ne sache de quel côté doit pencher le jugement. Sur fond de cette ambiguïté, le drame se joue dans la demeure en une nuit. Il sera mené implacablement à son terme.
Par son écriture scénaristique et visuelle, Benoît Rivillion nous plonge au coeur des mécanismes de la violence que nous suivons, à la fois perplexes et fascinés, de la première à la dernière ligne.
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