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Critique de VirginieCM
Le Congrès de Tours se déroule en décembre 1920 et marque la scission du mouvement ouvrier organisé depuis 1906 en Parti politique, au sein de la SFIO. Cette division intervient notamment sur l'attitude à adopter quant à la Révolution russe et à la création de l'URSS, et par extension, à l'adhésion à la nouvelle Internationale Communiste.
Le livre de Jean-Louis Robert, et Jacques Giraud est donc une analyse rapide du contexte dans lequel s'organise ce congrès, ainsi qu'une retranscription des principaux débats et discours qui s'y tiennent, à l'éclairage des deux historiens.
Ce livre nous amène, à la lecture de ces débats, à (re)découvrir des personnages bien connus de la Gauche française : Marcel Sembat, Paul Vaillant-Couturier, Léon Blum, et d'autres… auprès desquels nos hommes politiques aujourd'hui pourraient paraître bien falots. de même, la haute teneur de ces discours nous montre à quel point le centre de gravité de la Gauche Française a changé, et que le débat et les idées (quelle que soit l'orientation politique d'ailleurs) se sont sclérosés.
J'ai apprécié ce livre, de manière générale, pour ses explications relativement accessibles. J'aurais cependant souhaité une exégèse un peu plus poussée de la part des 2 auteurs. Je remercie Babelio pour cette lecture dans le cadre d'une masse critique, ainsi que les éditions "le Temps des Cerises".
« Pendant que vous irez courir l'aventure, il faut que quelqu'un reste garder la vieille maison. » Léon Blum
Le livre de Jean-Louis Robert, et Jacques Giraud est donc une analyse rapide du contexte dans lequel s'organise ce congrès, ainsi qu'une retranscription des principaux débats et discours qui s'y tiennent, à l'éclairage des deux historiens.
Ce livre nous amène, à la lecture de ces débats, à (re)découvrir des personnages bien connus de la Gauche française : Marcel Sembat, Paul Vaillant-Couturier, Léon Blum, et d'autres… auprès desquels nos hommes politiques aujourd'hui pourraient paraître bien falots. de même, la haute teneur de ces discours nous montre à quel point le centre de gravité de la Gauche Française a changé, et que le débat et les idées (quelle que soit l'orientation politique d'ailleurs) se sont sclérosés.
J'ai apprécié ce livre, de manière générale, pour ses explications relativement accessibles. J'aurais cependant souhaité une exégèse un peu plus poussée de la part des 2 auteurs. Je remercie Babelio pour cette lecture dans le cadre d'une masse critique, ainsi que les éditions "le Temps des Cerises".
« Pendant que vous irez courir l'aventure, il faut que quelqu'un reste garder la vieille maison. » Léon Blum
