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Critique de Vermeer


Dans la première partie de son ouvrage, Cicéron étudie les moyens de faire face à la souffrance physique et dans la seconde ceux qu'il convient de mettre en oeuvre pour évacuer la souffrance morale (les deux vont parfois de pair et il est difficile de les distinguer totalement mais bon...).
Cicéron en profite pour critiquer Epicure et ses idées dont il caricature souvent la pensée.
La philosophie est tout d'abord un moyen pour nous délivrer de la convoitise, dépression et même de la douleur physique.
Ne pas craindre une événement qui n'a pas encore eu lieu. Le malheur est le plus souvent représentation plus que réalité. Preuve en est que le temps et l'accumulation atténuent les souffrances alors que le malheur reste le même. C'est l'expérience et la raison plus que le temps lui-même qui en diminuent la force. Anticiper permet ainsi d'atténuer la souffrance "le malheur est dans l'idée qu'on s'en fait, non une réalité en soi".
Découle de ce raisonnement que le sage, le philosophe ne peut être dépressif (évidemment Cicéron n'a pas eu connaissance de la psychanalyse, des théories de l'inconscient !)
En résumé toute souffrance est vaine, il ne sert à rien de s'y abandonner. Elle est le fruit d'une représentation plus que la réalité. Cicéron fait appel à la rationalité...pas toujours simple !
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