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Critique de GlenCoco
J'ai reçu ce livre dans le cadre de Masse Critique, ce dont je suis très reconnaissante.
Parmi tous les romans pour lesquels j'avais postulé, c'était un de ceux que j'espérais le plus gagner parce que l'intrigue m'a paru prometteuse et les notes Babelio étaient excellentes (mais je n'avais pas lu les commentaires, je préfère rester neutre).
Eh bien, je dois avouer que je suis mitigée. Je n'ai pas passé un mauvais moment, je ne regrette pas de l'avoir lu, mais certains aspects m'ont déplu, et j'ai refermé le livre avec un sentiment d'insatisfaction.
Déjà, j'ai eu un mal fou à vraiment rentrer dans l'histoire. Par manque de temps, je n'arrivais à lire que quelques pages à la fois, ce qui est loin d'être idéal, je l'admets. Mais pendant un bon tiers du roman, je n'ai pas ressenti l'envie folle de m'y replonger, comme quand une histoire me happe immédiatement. J'étais pourtant intriguée par le mystère, et je trouvais la dimension psychologique de l'Altus vraiment intéressante.
Selon moi, ce roman a un problème de rythme. J'adore les histoires qui prennent leur temps pour planter le décor, ce qui est le cas ici. Pourtant, cette fois, ça m'a dérangée. Paradoxalement, je trouve que l'auteur donne à la fois trop de détails et pas assez. On alterne trop souvent entre de longues descriptions de moments anodins et des petits bonds dans le temps assez frustrants. Et certains des personnages sont à peine effleurés.
D'ailleurs, la psychologie des personnages n'est pas assez développée à mon goût, ce qui est dommage quand le coeur même de l'intrigue tourne autour des tréfonds de l'âme. Les personnages sont intéressants de prime abord, mais je ne m'y suis pas attachée, principalement parce que je n'ai pas eu l'impression d'apprendre à les connaître au fil des pages, à part Sam qui a un réel développement.
Ça ne m'a pas empêché de lire le roman jusqu'au bout, d'autant que de nombreux passages tiennent en haleine.
Malheureusement, le dernier chapitre m'a un peu déçue aussi, parce que
Cela dit, j'ai beaucoup aimé les toutes dernières pages, notamment le choix de terminer le roman à ce point précis, tout en retenue et subtilité.
D'ailleurs, j'ai conscience que ma critique semble très négative, mais je tiens à souligner que j'ai apprécié malgré tout la poésie qui se dégage de ce roman, autant dans la fable de l'Ourse que dans la plume même de l'auteur.
Parmi tous les romans pour lesquels j'avais postulé, c'était un de ceux que j'espérais le plus gagner parce que l'intrigue m'a paru prometteuse et les notes Babelio étaient excellentes (mais je n'avais pas lu les commentaires, je préfère rester neutre).
Eh bien, je dois avouer que je suis mitigée. Je n'ai pas passé un mauvais moment, je ne regrette pas de l'avoir lu, mais certains aspects m'ont déplu, et j'ai refermé le livre avec un sentiment d'insatisfaction.
Déjà, j'ai eu un mal fou à vraiment rentrer dans l'histoire. Par manque de temps, je n'arrivais à lire que quelques pages à la fois, ce qui est loin d'être idéal, je l'admets. Mais pendant un bon tiers du roman, je n'ai pas ressenti l'envie folle de m'y replonger, comme quand une histoire me happe immédiatement. J'étais pourtant intriguée par le mystère, et je trouvais la dimension psychologique de l'Altus vraiment intéressante.
Selon moi, ce roman a un problème de rythme. J'adore les histoires qui prennent leur temps pour planter le décor, ce qui est le cas ici. Pourtant, cette fois, ça m'a dérangée. Paradoxalement, je trouve que l'auteur donne à la fois trop de détails et pas assez. On alterne trop souvent entre de longues descriptions de moments anodins et des petits bonds dans le temps assez frustrants. Et certains des personnages sont à peine effleurés.
D'ailleurs, la psychologie des personnages n'est pas assez développée à mon goût, ce qui est dommage quand le coeur même de l'intrigue tourne autour des tréfonds de l'âme. Les personnages sont intéressants de prime abord, mais je ne m'y suis pas attachée, principalement parce que je n'ai pas eu l'impression d'apprendre à les connaître au fil des pages, à part Sam qui a un réel développement.
Ça ne m'a pas empêché de lire le roman jusqu'au bout, d'autant que de nombreux passages tiennent en haleine.
Malheureusement, le dernier chapitre m'a un peu déçue aussi, parce que
Cela dit, j'ai beaucoup aimé les toutes dernières pages, notamment le choix de terminer le roman à ce point précis, tout en retenue et subtilité.
D'ailleurs, j'ai conscience que ma critique semble très négative, mais je tiens à souligner que j'ai apprécié malgré tout la poésie qui se dégage de ce roman, autant dans la fable de l'Ourse que dans la plume même de l'auteur.
