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Critique de patlam
Dans ce dernier volet de la saga Abîmes et ténèbres, l'Élue s'apprête à mener l'ultime combat visant à reconquérir le pays en éradiquant les Insolites noirs et les différentes factions ennemis avant d'affronter les Ténèbres pour rétablir le bouclier mystique au coeur du cercle de pierres en Ecosse.
Dans la construction de son récit, Nora Roberts développe peu les phases de batailles privilégiant les stratégies de planification, les questionnements moraux ou les choix adoptés par les personnages pour pérenniser l'avenir. Elle priorise les moments en famille et la vie quotidienne, les réflexions émotionnelles, les interactions entre les personnages et la romance. Elle développe davantage les dialogues comme le rôle des acteurs secondaires et la portée de leurs rapports aux autres pour insuffler plus d'émotion, plus de gravité et de consistance à l'intrigue.
En étant trop répétitif dans l'alternance entre les longs moments de sérénité et d'action sans éclats, l'intérêt de l'histoire se dilue dans la monotonie. Les affrontements entre l'armée de Fallon et leurs ennemis ne sont en revanche que survolés en quelques pages et manquent de relief comme de force et d'intensité. Cette absence de tension et de dynamisme altère l'efficacité du récit, minimisant son impact, ce qui est regrettable alors que ce final s'annonçait autant phénoménal qu'épique. L'ultime affrontement n'offre aucune surprise et se résume presque à une banale escarmouche sans envergure.
Pour conclure sa saga, Nora Roberts délaisse quelque peu la dimension fantastique et accorde une trop grande place au romantisme et aux rapports humains aboutissant à un dénouement très classique et plutôt convenu qui, même si l'ensemble est plaisant et non dénué d'intérêt, manque singulièrement de panache comme de magie. Un opus final relativement décevant en regard des potentialités qu'offrait l'histoire et des compétences de l'auteure.
Dans la construction de son récit, Nora Roberts développe peu les phases de batailles privilégiant les stratégies de planification, les questionnements moraux ou les choix adoptés par les personnages pour pérenniser l'avenir. Elle priorise les moments en famille et la vie quotidienne, les réflexions émotionnelles, les interactions entre les personnages et la romance. Elle développe davantage les dialogues comme le rôle des acteurs secondaires et la portée de leurs rapports aux autres pour insuffler plus d'émotion, plus de gravité et de consistance à l'intrigue.
En étant trop répétitif dans l'alternance entre les longs moments de sérénité et d'action sans éclats, l'intérêt de l'histoire se dilue dans la monotonie. Les affrontements entre l'armée de Fallon et leurs ennemis ne sont en revanche que survolés en quelques pages et manquent de relief comme de force et d'intensité. Cette absence de tension et de dynamisme altère l'efficacité du récit, minimisant son impact, ce qui est regrettable alors que ce final s'annonçait autant phénoménal qu'épique. L'ultime affrontement n'offre aucune surprise et se résume presque à une banale escarmouche sans envergure.
Pour conclure sa saga, Nora Roberts délaisse quelque peu la dimension fantastique et accorde une trop grande place au romantisme et aux rapports humains aboutissant à un dénouement très classique et plutôt convenu qui, même si l'ensemble est plaisant et non dénué d'intérêt, manque singulièrement de panache comme de magie. Un opus final relativement décevant en regard des potentialités qu'offrait l'histoire et des compétences de l'auteure.
