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Critique de Pois0n


Pois0n
19 décembre 2023
Joli grand format à la couverture pailletée, « Un hiver sous le signe de l'amour » faisait partie des sorties de Noël 2019 de la branche française d'Harlequin. Autant prévenir : seule la première histoire est une romance de Noël ; la fête n'occupant qu'un bout de chapitre dans la seconde. Bon, ça se passe tout de même en hiver, donc ça n'est pas non plus hors-sujet.

« Une famille pour Noël » n'occupe que 117 pages sur les 393 du recueil, mais le rythme de l'histoire ne pâtit pas de son format relativement court. L'intrigue est plutôt simple, Jason revenant dans sa ville natale pour les fêtes et recroisant son amour de jeunesse. On devine trèèèèès rapidement le secret de Faith, mais là n'est pas l'important. Et si l'on pourra également trouver que ces deux-là se rabibochent un peu vite, l'ambiance de Noël est tellement au rendez-vous qu'on pardonne aisément au récit ses petites facilités. C'est doux et mignon. (7/10)

Le gros morceau du livre, c'est donc « Un Noël dans les Catskills », où Noël n'occupe que quelques pages (mais bon, depuis le temps, les titres français à la ramasse, on a l'habitude). Et surprise, si ça n'en a pas l'air au départ, il s'agit bel et bien d'un romantic suspense. L'aspect thriller débute de façon très gentillette, mais plus l'histoire progresse, plus le danger s'accentue, contrastant avec le rythme assez lent et pépère de la narration (les faits s'étalant tout de même sur six mois). Les prises de bec de Pandora et Michael paraissent assez artificielles, forcées, ce qui gêne un peu l'immersion... et leur rapprochement, à l'inverse, arrive de façon très rapide. Certes, c'est exprès. Reste que le mélange fausse animosité / complicité réelle / je t'aime-moi-non-plus n'est pas le meilleur que nous ait servi l'autrice dans ce genre-là et donne une impression un peu bizarre tout du long. Ce sont plutôt dans les détails que l'histoire séduit, avec le couple de vieux domestiques jouant les entremetteurs, les bêtises du chiot Bruno, les batailles de boules de neige. le deuil est évoqué de façon discrète et légère, jamais lourde. Reste la fin, assez précipitée... On passe tout de même un bon moment, mais vite oublié. (6/10)

Les deux histoires datent de 1986, mais ça ne se sent franchement pas, les deux romans ont vieilli comme du bon vin de ce côté-là.

« Pourquoi pas » ? Ça n'est clairement pas un mauvais recueil, à lire un peu plus tard dans la saison pour être raccord.
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