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Critique de ClaireStories


Dès le départ, l'auteur nous décrit l'ambiance qui règne à bord avec une précision de maître. On est fin XIXe, et on plonge tout de suite dans le bain (oui, même avant le naufrage !) : la différence des classes et la mentalité qui va avec.
Rowland, marin alcoolique et bourru apparemment sans envergure, est le personnage central pour lequel on a rapidement de l'empathie. Et toute l'histoire du roman est basée sur son histoire et sa façon de voir les choses. Ce qui, au fil des pages, va s'avérer surprenant.
Le naufrage n'est finalement qu'un prétexte à un portrait intransigeant sur la société et les moeurs de l'époque.
Pour bien planter le décor, on a droit à un avant-propos de Olivier Mendez, de l'Association Française du Titanic. Même si le projet de celui-ci n'a pas été évoqué avant 1907, on retrouve la même atmosphère et le même état d'esprit. L'auteur parle de techniques qui n'existent pas encore, mais très franchement, quand on ne connaît pas grand chose rien à la navigation, c'est transparent.
Il y a des différences entre les deux histoires, comme le sens de la traversée : le Titan part de New-York, alors que le Titanic l'a pour objectif.
Mais quand on regarde de plus près les similitudes : voyage en avril, pavillons britanniques, tonnage, vitesse maximale, capacité totale, nombre de passagers, de canots, etc… jusqu'au côté qui heurte l'iceberg (tribord), c'est troublant, vraiment. Et le tableau comparatif des points communs/différences en fin de roman ne fait qu'accentuer la ressemblance entre la fiction et la réalité, jusqu'à pouvoir les confondre dans l'esprit du lecteur.
Certains y voient un signe, une malheureuse prophétie… d'autres simplement des coïncidences. Chacun se fera son idée.


Lien : https://clairestoriesblog.wo..
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