On dit toujours "le temps passe" et tout, mais c'est seulement à un certain âge que ça devient vrai... tout à fait vrai. On vit sa vie comme ça, et soudain on se rend compte que "Purple Rain" est sorti il y a quinze ans et les adolescents vous effraient.
Si vous pensez que je dis des conneries... libre à vous ! Savourez l'instant.
Ça doit être un des cadeaux de Dieu, ça. Cette sorte de filtre qui fait qu'avec le temps, on ne se souvient que des bonnes choses. On oublie les disputes, les trahisons... les souffrances...
Pour moi, le problème de la plupart des aspirants écrivains, c'est qu'ils passent trop de temps à aspirer, et pas assez de temps à écrire !
— Est-ce que tu as des... des choses que tu as toujours voulu essayer, tu sais, au lit. Que tu n'as jamais faites ?
— Euh... non, ça ne me vient pas, là. Pourquoi ? Et toi ?
— Allez, il y a bien quelque chose. Parce que, tu sais, s'il y a quelque chose que tu as toujours voulu faire, je veux bien, disons... essayer. Pour te rendre... heureux.
— Vraiment ? Ah, maintenant que tu le dis, j'aimerais sodomiser un cadavre de singe devant mon père en tutu de cuir et talons aiguilles.
— Allez, je suis sérieuse !
— Moi aussi !
Moi je mourrai d'une maladie très simple : le retrait exténué de la vie.
Tout en accordant sa guitare, John Lennon songeait qu'il avait envie de tout plaquer.
Depuis que les Beatles s'étaient séparés officiellement en 1970, ils étaient harcelés par cette question : "Quand est-ce que vous allez vous remettre ensemble ?" Le terrible meurtre de Paul McCartney, par un cinglé de l'IRA, en 1980, avait enfin laissé la question en suspens. Que faudrait-il pour réunir les Beatles de nouveau ? Trois balles de plus..., disait la plaisanterie.
Je suis Irving Flavor et je porte quatre perruques différentes dans ce livre.