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Critique de Poulainceline
Qu'était-ce être pauvre ou miséreux au Moyen Âge? Comment était-on perçu par la société et se percevait-on?
Jean-Louis Roch tente dans Vivre la misère au Moyen Âge de répondre à ses questions. Pour cela, il s'appuie sur le cadre historique, les textes et en particulier leurs vocabulaires. Il étudie l'étymologie des mots se rapportant à la condition de pauvre pour comprendre l'évolution de leur statut.
Dans son ouvrage, Jean-Louis Roch nous rappelle qu'au Moyen Âge, on considère que c'est Dieu qui a distribué inégalement les biens de ce monde. le pauvre doit donc se contenter de sa misère et la voir comme une pénitence. Mais, en échange, le riche doit faire preuve de bonté et lui faire aumône afin d'accéder au salut. Est mis ainsi en place un système de don et de contre-don encouragé par la société. Les riches, selon les préceptes catholiques, doivent donner à ceux qui ne peuvent subvenir à leurs propres besoins. Mais la définition de ces derniers diffère en fonction des époques et de l'évolution de leur nature (d'indigent à fainéant, l'image n'est pas la même), c'est pour cela que l'étude des mots et de leur signification est intéressante et que l'auteur les décortique. En effet, en étudiant la littérature et, en particulier les farces ainsi que le théâtre populaire, il nous fait voir une autre histoire. Une histoire plus proche de la réalité, complexe et pleine d'ambiguïtés que nous n'aurions pas forcément imaginée. Si ces questions vous intéressent, je vous conseille ce petit essai érudit qui vous plonge dans la vie des miséreux au Moyen Âge.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Jean-Louis Roch tente dans Vivre la misère au Moyen Âge de répondre à ses questions. Pour cela, il s'appuie sur le cadre historique, les textes et en particulier leurs vocabulaires. Il étudie l'étymologie des mots se rapportant à la condition de pauvre pour comprendre l'évolution de leur statut.
Dans son ouvrage, Jean-Louis Roch nous rappelle qu'au Moyen Âge, on considère que c'est Dieu qui a distribué inégalement les biens de ce monde. le pauvre doit donc se contenter de sa misère et la voir comme une pénitence. Mais, en échange, le riche doit faire preuve de bonté et lui faire aumône afin d'accéder au salut. Est mis ainsi en place un système de don et de contre-don encouragé par la société. Les riches, selon les préceptes catholiques, doivent donner à ceux qui ne peuvent subvenir à leurs propres besoins. Mais la définition de ces derniers diffère en fonction des époques et de l'évolution de leur nature (d'indigent à fainéant, l'image n'est pas la même), c'est pour cela que l'étude des mots et de leur signification est intéressante et que l'auteur les décortique. En effet, en étudiant la littérature et, en particulier les farces ainsi que le théâtre populaire, il nous fait voir une autre histoire. Une histoire plus proche de la réalité, complexe et pleine d'ambiguïtés que nous n'aurions pas forcément imaginée. Si ces questions vous intéressent, je vous conseille ce petit essai érudit qui vous plonge dans la vie des miséreux au Moyen Âge.
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