>
Critique de 5Arabella
Heureusement
Il s'agit d'une petite pièce en un acte créée en 1762 à la Comédie Française. La pièce s'inspire de deux Contes moraux de Marmontel, Heureusement et le scrupule.
Mme Lisban a un mari ridicule et pénible, dont elle s'accommode comme elle peut. Elle trouve à son goût un jeune homme sur le point de partir à l'armée. Lorsqu'il vient lui faire ses adieux, elle est sur le point de succomber, mais le mari rentré plus tôt que prévu met fin au tête-à-tête. le jeune homme n'a que le temps de fuir dans le cabinet adjacent. le mari, imbu de lui-même, fait la morale à sa femme : il ne veut pas qu'elle se montre aussi amoureuse et jalouse de lui. L'épouse subit interloquée, mais s'affole lorsque le mari entre dans le cabinet. Mais ressort aussitôt : il a trouvé le jeune homme aux pieds de la servante, ce qui l'amuse beaucoup sans se douter un seul instant qu'il n'y a pas que la servante à trouver le jeune homme charmant.
C'est une petite chose dans l'air du temps, un marivaudage un peu libertin. C'est plutôt bien tourné, mais évidemment nous avons dans l'esprit d'autres oeuvres plus célèbres sur les mêmes thèmes : le jeune homme n'est pas sans évoquer Chérubin par exemple.
Une petite curiosité plaisante qui évoque le climat d'une époque.
Il s'agit d'une petite pièce en un acte créée en 1762 à la Comédie Française. La pièce s'inspire de deux Contes moraux de Marmontel, Heureusement et le scrupule.
Mme Lisban a un mari ridicule et pénible, dont elle s'accommode comme elle peut. Elle trouve à son goût un jeune homme sur le point de partir à l'armée. Lorsqu'il vient lui faire ses adieux, elle est sur le point de succomber, mais le mari rentré plus tôt que prévu met fin au tête-à-tête. le jeune homme n'a que le temps de fuir dans le cabinet adjacent. le mari, imbu de lui-même, fait la morale à sa femme : il ne veut pas qu'elle se montre aussi amoureuse et jalouse de lui. L'épouse subit interloquée, mais s'affole lorsque le mari entre dans le cabinet. Mais ressort aussitôt : il a trouvé le jeune homme aux pieds de la servante, ce qui l'amuse beaucoup sans se douter un seul instant qu'il n'y a pas que la servante à trouver le jeune homme charmant.
C'est une petite chose dans l'air du temps, un marivaudage un peu libertin. C'est plutôt bien tourné, mais évidemment nous avons dans l'esprit d'autres oeuvres plus célèbres sur les mêmes thèmes : le jeune homme n'est pas sans évoquer Chérubin par exemple.
Une petite curiosité plaisante qui évoque le climat d'une époque.
Acheter ce livre sur
