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Critique de Meygisan


On prend les mêmes et on recommence. La formule est désormais connue et efficace. Changement de décor pour l'agent britannique Katherine Austin que l'on retrouve avec plaisir en Amazonie dans une affaire étrange dont Léo et Rodolphe savent concocter avec brio. On retrouve les mêmes ingrédients scénaristiques. Les auteurs nous appâtent petit à petit en intégrant des éléments bizarres autour d'événements tout aussi étranges, et sans nous révéler quoi que ce soit. Il nous laisse entièrement à notre imagination, ne pouvant spéculer ni dans un sens ni dans l'autre. Sans doute le moyen le plus efficace de s'assurer la fidélité du fan. On retrouve également la "patte" de Léo, toujours aussi exalté à l'égard de ses héroïnes qu'il idolâtre et place sur un piédestal, ce qui peut devenir vite lassant, et même agaçant. Mais si l'on réussit à passer outre la passion qu'il voue à la gente féminine, on passe un bon moment d'aventure mêlé d'espionnage avec ce tome 1. De plus le récit s'inscrit dans une période historique à laquelle les scénaristes ne manquent pas de faire référence, aussi minime soit elle, ce qui ajoute au contexte et à la profondeur du récit.
Reste que je n'accroche toujours pas aux graphismes de Marchal. Ils sont loin d'atteindre la qualité de ceux de Léo sur le cycle Aldébaran.
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