AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Pavlik


Pavlik
12 décembre 2014
Bienvenue dans le monde surréaliste de l'Horloge. Un monde où pleuvent les violettes et volent les coquillages...de belle taille, au demeurant...si bien que c'est précisément de demeure qu'ils servent, à condition de pouvoir les ancrer au sol. Un monde où se côtoient toute sorte de personnages, faussement naïfs mais vraiment sympathiques. Un monde où, paradoxalement, le temps et l'espace sont incertains, voir, pour le temps, oublié. Non pas, comme dirait Belletto, le temps mort mais plutôt le temps suspendu, vu pour ce qu'il est : une tyrannie de l'homme sur l'homme. Un monde onirique mais non absurde car, comme chacun sait, les rêves sont pleins d'enseignements ou, à défaut, de questionnements. Un monde issu de l'esprit d'un peintre, José Roosevelt, fasciné par les surréalistes, Dali en tête, en coeur et en esprit, mais Bosch également pour le mysticisme et les réflexions sur la religion. Un monde d'ou la spiritualité n'est pas absente mais fortement questionnée, au regard d'un ordinaire qui, pour certains apparaît banal, mais se révèle être extraordinaire, pour qui sait regarder avec les yeux du Peintre. Un monde finalement rempli de signes. Et abritant un canard anthropomorphisé. Comme le dit Roosevelt "à Carl Barks, bien sur".

Je ne vais pas vous faire le pitch, cela ne sert à rien. Simplement, si vous vous sentez l'âme et le coeur d'un Peintre, ne passez pas à côté de l'Horloge.
Commenter  J’apprécie          240



Ont apprécié cette critique (19)voir plus




{* *}