AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de topocl



Cette notion de norme repose sur la théorie moyenniste (Quetelet), apparue au XIXe siècle postulant qu'à partir d'un échantillon d'individus, on pouvait établir une moyenne, représentative de l' individu moyen. A cela s'est ajouté l'idée (Galton) que quand on était bon quelque part, on l'était à peu près partout. le taylorisme s'appuie sur ce mode de raisonnement, ne demandant à l'individu que de se conformer à la norme, de la réaliser ou d'être meilleur, sous l'ordre de managers, sans révéler ses talents cachés. le travail est défini d'après cette norme, à l'individu de s'y conformer.

De nouvelles théories sont venues bouleverser cette conception du monde, montrant que l"individu moyen", n'est en fait le reflet d'aucun individu réel. Elles s'appuient sur le principe de discontinuité (on peut être bon quelque part et mauvais ailleurs), le principe de contexte (on peut être bon dans une situation et mauvais dans l'autre) et le principe des parcours, ( le fait qu'on soit rapide où l'on n'implique pas qu'on soit plus ou moins performant au final). D'où l'idée du livre qu'il faut considérer l'individualité et non le système.

Après ces éléments théoriques, Todd Rose raconte quelques expériences d'entreprises qui ont basé leur mode de recrutement et de progression professionnelle sur cette négation de la moyenne, cette recherche des talents ignorés dans une conception du capitalisme comme gagnant gagnant. Il donne des pistes qui permettraient d'introduire ces principes à l'université, pour le plus grand bénéfice de l'étudiant, futur professionnel, mais aussi des entreprises dans lesquelles il va s'insérer.

Une bonne synthèse, quelques idées nouvelles mais aussi quelques portes ouvertes enfoncées, au total une piste de réflexion qui n'est pas inintéressante.
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}