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Critique de Lapetitefee45


L'auteur décrit ici bien le paradoxe de la jeunesse occidentale : une tendance à l'ouverture d'esprit (tolérance à l'égard d'autrui notamment les migrants, les gays) en s'accompagnant pourtant d'une stagnation intellectuelle (lésarder des heures devant de la téléréalité en fumant du cannabis, développer sa superficialité, et donc s'éloigner de l'authenticité, via les réseaux sociaux).
Le style est fluide, précis et sans prétention. La forme est intéressante avec une mise en abyme et une symétrie entre les deux histoires (je n'en dis pas plus...).
Il y a aussi une dimension sartrienne avec l'histoire d'Arthur (la petite trentaine) qui cherche un sens à sa vie. Quel est finalement le sens de notre existence, pourquoi nous levons-nous tous les matins ? Arthur finit par comprendre que l'art et les autres représentent une source de bonheur inaltérable. le sens de sa vie se situe là.
La fragilité des personnages secondaires est intéréssante comme métaphore de notre vulnérabilité : une jeune femme atteinte de synesthésie (je ne connaissais pas ce syndrome), une migrante burundaise forcée à se marier, un sdf désespéré par la disparition de la femme qu'il aime, un homme indien loin de ses enfants et sa femme restés à la campagne.
Ce roman est une description du Paris jeune et bobo, une incursion dans la tête d'un jeune de 25, 30 ans. Une réussite.
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