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Critique de perucasevecchje
Marylin, la bonne étoile...
La flamboyance de la photo de couverture, la poésie du titre, une intrigue insolite… L‘invitation romanesque de Tatiana de ROSNAY est séduisante. Alors, pourquoi pas ?
A Reno, l'héroïne Pauline va faire une rencontre marquante : Mapes hôtel, suite 614, elle va croiser Mrs Miller, autrement dit Marylin, l'idole vénérée de tous, le mythe de la féminité voluptueuse et fragile…
Le lecteur accompagne donc le périple de Pauline, petite française partie, peu après la guerre 39/45, avec sa mère à la rencontre d'un gentil beau-père américain et d'un pays nouveau, ou plutôt d'un état et de ses mustangs, le Nevada. Vrai coup de foudre pour elle.
Pauline grandit, devient une jeune fille charmante, bien élevée, obéissante voire soumise… Mais une relation toxique la plombe, la voici fille- mère, études impossibles, son rêve de devenir vétérinaire s'effondre…
La « frenchie » devient femme de chambre au Mapes Hôtel, affectée à la suite 614, face à Marylin… Et le voyage initiatique peut commencer… Se trouver, se connaître, s'aimer et croire en sa bonne étoile.
Tatiana de ROSNAY nous a concocté un parfait feel good où le mal se répare facilement et le futur s'apaise naturellement. Un goût de guimauve truffée de bons sentiments.
Je ne suis pas forcément fan. Mais ce roman a une petite dimension historique qui le rend intéressant : l'histoire se situe en parallèle du tournage d'un film désormais mythique, « Les Mysfits ».
Et pendant que Pauline apprend la liberté, voire une forme de féminisme, nous assistons, avec force détails, à ce tournage qui épuisa ses protagonistes, nous participons à la folle vie de « Hollywood » en déplacement à Reno, nous souffrons avec Marylin qui rêve toujours de Montand, qui doute de son talent et supporte mal d'être « Elle », un produit cinématographique que tout le monde adore et utilise, et nous l'aimons parce que l'icône était surtout une brave fille, gentille et généreuse. Mais inexorablement malheureuse.
L'ensemble servi par une écriture simple se laisse lire facilement.
La flamboyance de la photo de couverture, la poésie du titre, une intrigue insolite… L‘invitation romanesque de Tatiana de ROSNAY est séduisante. Alors, pourquoi pas ?
A Reno, l'héroïne Pauline va faire une rencontre marquante : Mapes hôtel, suite 614, elle va croiser Mrs Miller, autrement dit Marylin, l'idole vénérée de tous, le mythe de la féminité voluptueuse et fragile…
Le lecteur accompagne donc le périple de Pauline, petite française partie, peu après la guerre 39/45, avec sa mère à la rencontre d'un gentil beau-père américain et d'un pays nouveau, ou plutôt d'un état et de ses mustangs, le Nevada. Vrai coup de foudre pour elle.
Pauline grandit, devient une jeune fille charmante, bien élevée, obéissante voire soumise… Mais une relation toxique la plombe, la voici fille- mère, études impossibles, son rêve de devenir vétérinaire s'effondre…
La « frenchie » devient femme de chambre au Mapes Hôtel, affectée à la suite 614, face à Marylin… Et le voyage initiatique peut commencer… Se trouver, se connaître, s'aimer et croire en sa bonne étoile.
Tatiana de ROSNAY nous a concocté un parfait feel good où le mal se répare facilement et le futur s'apaise naturellement. Un goût de guimauve truffée de bons sentiments.
Je ne suis pas forcément fan. Mais ce roman a une petite dimension historique qui le rend intéressant : l'histoire se situe en parallèle du tournage d'un film désormais mythique, « Les Mysfits ».
Et pendant que Pauline apprend la liberté, voire une forme de féminisme, nous assistons, avec force détails, à ce tournage qui épuisa ses protagonistes, nous participons à la folle vie de « Hollywood » en déplacement à Reno, nous souffrons avec Marylin qui rêve toujours de Montand, qui doute de son talent et supporte mal d'être « Elle », un produit cinématographique que tout le monde adore et utilise, et nous l'aimons parce que l'icône était surtout une brave fille, gentille et généreuse. Mais inexorablement malheureuse.
L'ensemble servi par une écriture simple se laisse lire facilement.
