AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de diablotin0


Que je suis contente d'avoir lu « un père sans enfant » de Denis Bossano. C'est un ouvrage riche d'informations sur la vie de Douglas Sirk, metteur en scène de théâtre et réalisateur allemand. Bien sûr, je le connaissais de nom et peut-être aussi ai-je vu un ou deux de ses films, mais je ne m'étais jamais interrogée jusqu'à ce jour sur sa vie d'une part et d'autre part, de façon plus générale sur les réalisateurs allemands durant la période 1920 -1945.
C'est pourquoi, ce livre m'a apporté beaucoup, m'a ouvert les yeux sur la difficulté d'exercer un métier d'art dans cette période où tout était contrôlé et censuré. Ambiguïtés, culpabilité, honte, colère, font partie de la palette de sentiments par lesquels Douglas Sirk mais sans doute bien d'autres, sont passés.
Toutefois, Douglas Sirk se distingue des autres de par son histoire particulièrement cruelle puisqu'il a un enfant avec Lydia et très rapidement, lorsque l'enfant, Klaus a 4 ans, le couple se déchire et Lydia l'empêchera de voir leur fils. Non seulement il sera donc privé de voir grandir son fils mais aussi il le saura sous l'emprise de sa mère qui va lui inculquer les valeurs du nazisme en vigueur.
Cette douleur, ce manque marqueront toute la vie de Douglas Sirk ainsi que son oeuvre cinématographique.
C'est un livre poignant et comme je l'ai déjà dit riche d'enseignements. Les multiples références à d'autres réalisateurs et acteurs connus ne sont pas fastidieuses, bien au contraire.
Un grand merci à Babelio et aux éditions allary de m'avoir permis de lire ce livre d'une grande qualité.

Commenter  J’apprécie          350



Ont apprécié cette critique (34)voir plus




{* *}