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Critique de Luminara_Skywalker


Dans le tome précédent, le cas de M. Choc semblait réglé : c'était un type noiraud, avec des lunettes et une barbe, le tout désormais sous les verrous. Seulement voilà, après quelques temps à faire des trucs de détenus, il s'est apparemment dit que bon, la zonzon, c'est reposant, mais la liberté d'être méchant, c'est mieux et franchement, son smoking était plus confortable. Alors, il s'échappe, laissant derrière lui un masque ultraperfectionné et des besicles dont il n'avait pas besoin (enfin, je suppose : étant myope, je me vois mal ourdir des plans diabolique sans ma correction, encore moins avec un heaume sur la tête). Une évasion tout à fait inexplicable, annonce les médias. Ces journalistes ne sont pas très inventifs ; moi, j'ai une théorie personnelle très crédible, impliquant une assistante sociale en milieu carcéral et un M. Choc un peu plus avenant qu'à l'accoutumée, mais bon, dans ces prudes années 50...

L'important, c'est que les vacances de Tif et Tondu s'en trouvent encore écourtées. En même temps, les gars, si vous aviez un quelconque travail, vous auriez une excuse pour arrêter de courser le Choc. Ceci dit, je veux bien reconnaître que c'est estomaquant de voir la police française se considérer comme moins capable pour arrêter un malfaiteur que deux clampins sans qualification ni légitimité.

Pendant que T et T retrouver l'inspecteur Allumette au quai des orfèvres, Choc, un chapeau enfoncé sur son heaume (???!!!!), lit un journal à 15 francs pièce avant d'aller rejoindre ses hommes, dont un certain professeur von Broum. Oui, je tenais à préciser le prix du journal, parce que, quand même, il me semble que le francs français valait encore quelque chose, en ce temps-là. Donc, j'espère que c'est une erreur. Oh, et remarquez la magnifique orthographe si germanique du nom du professeur. Et l'extraordinaire pouvoir que Choc exerce sur ce qui touche sa tête.

Le malfaiteur commet ensuite deux vols inexplicables, un à Paris, l'autre à Venise. Tif, Tondu et Allumette mène l'enquête, mais ne progresse pas beaucoup et, finalement, les deux amis capillairement complémentaires se retrouve à New York, coursés par la police américaine (qui, elle, a des revolvers et même des mitraillettes) et prisonniers de Choc, qui a enlevé sa veste et son heaume, mais s'est croché une barbe sur le menton. Tout en savourant la joie de pouvoir VRAIMENT fumer, au lieu de juste agresser autrui à coups de fumée passive, il explique son plan à ses hommes, en présence de Tif et Tondu, évidemment.

Bon, accordons-lui qu'il est plus malin que la plupart des méchants hollywoodiens : il ne leur révèle pas tout. D'ailleurs, les auteurs font attention à ça : Choc blablate passablement, mais ne dit pas non plus tout ce qui est crucial. En gros, son stratagème, c'est d'aspirer des caisses d'or depuis un avion, au moment où la banque les fait décharger. Et l'inventeur de l'aspirateur à tout et à n'importe quoi, c'est von Broum, qui explosera dans un crash d'avion avec Choc, pour qui ce n'est que le début d'une loooooooonnnnnngue série d'accidents a priori mortels.

A priori, souvenez-vous de ces mots.
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