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Critique de louji
Ce tome m'a à moitié plu, notamment car la 1ère moitié ne m'a pas fait vibrer comme cette série m'a fait vibrer et voyager jusqu'ici. Heureusement, la 2ème partie était bien meilleure et intéressante à mes yeux.
La 1ère partie était donc trop longue et je me dis que cette sensation aurait sûrement été exacerbée sans le découpage fait par Bragelonne pour la version fr (sûrement le seul point positif d'ailleurs…). Les personnages étaient difficiles à saisir, même si l'un d'entre eux a permis d'ouvrir la 2nde moitié du livre, beaucoup plus riche, à la hauteur du talent de Rothfuss à mes yeux. le passage au royaume des Faë m'a carrément laissée de marbre : je n'avais aucune envie de lire une ambiance comme celle-ci, j'avais envie d'aventures et de surprises, de magie et de tension… surtout après la scène magistrale qu'on a eu au début du tome, où Kvothe montre une part de lui-même qui ressemble aux descriptions indiquées en 4ème de couv. Alors, certes, on en a eu de la magie, mais les badinages, les lignes et lignes incessantes sur le charme, la beauté, le charisme, le sex-appeal de Felurian ont fini par me lasser… Je l'ai presque vécu comme des moments de fan-service, c'est pour dire.
Fort heureusement est venue la 2nde partie, avec la découverte du pays Adem, de sa culture, de son peuple, son histoire, ses règles… C'était passionnant, vraiment. On sent un beau travail de sociologie, d'anthropologie, de linguistique, de philosophie… J'ai adoré, car on avait affaire à un Kvothe beaucoup plus maître de lui-même, à des personnages spontanés et dynamiques, des questionnements intelligents et une écriture aussi vivante qu'immersive. Bref, du Rothfuss comme j'aime, que j'ai trouvé dans la lignée des tomes précédents. Puis ce tome a beaucoup plus mis en avant les défauts de Kvothe et ça fait du bien. Son impression d'être marquant, attachant, d'être un génie que rien ou presque n'arrête… c'était agréable de le voir se faire remettre en place, surtout avec les Adem. Sa capacité à toujours s'en sortir aurait pu être très lassante, mais est finalement venu le temps de la remise en question et des échecs. Des épreuves morales aussi, et la scène de la troupe Ruh était saisissante, importante.
Les conflits géopolitiques reviennent vers les 3/4 du tome, mais brièvement : c'est l'heure pour Kvothe de rentrer, de retrouver ses proches, de retourner à l'Université. Ce retour m'a fait aussi de bien qu'à lui, car nos figures familières commençaient à manquer. Denna m'a semblé un peu plus accessible, c'était plaisant de la voir, et les parallèles qu'a fait l'auteur avec l'histoire de Kvothe l'ont aussi rendue plus compréhensible. Les personnages secondaires sont toujours marquants (Elodin, the best) et l'auteur a su instaurer un réel suspens angoissant avec les interludes au présent. le T3 risque d'être lui aussi conséquent…
Lien : https://littcentcinquante.wo..
La 1ère partie était donc trop longue et je me dis que cette sensation aurait sûrement été exacerbée sans le découpage fait par Bragelonne pour la version fr (sûrement le seul point positif d'ailleurs…). Les personnages étaient difficiles à saisir, même si l'un d'entre eux a permis d'ouvrir la 2nde moitié du livre, beaucoup plus riche, à la hauteur du talent de Rothfuss à mes yeux. le passage au royaume des Faë m'a carrément laissée de marbre : je n'avais aucune envie de lire une ambiance comme celle-ci, j'avais envie d'aventures et de surprises, de magie et de tension… surtout après la scène magistrale qu'on a eu au début du tome, où Kvothe montre une part de lui-même qui ressemble aux descriptions indiquées en 4ème de couv. Alors, certes, on en a eu de la magie, mais les badinages, les lignes et lignes incessantes sur le charme, la beauté, le charisme, le sex-appeal de Felurian ont fini par me lasser… Je l'ai presque vécu comme des moments de fan-service, c'est pour dire.
Fort heureusement est venue la 2nde partie, avec la découverte du pays Adem, de sa culture, de son peuple, son histoire, ses règles… C'était passionnant, vraiment. On sent un beau travail de sociologie, d'anthropologie, de linguistique, de philosophie… J'ai adoré, car on avait affaire à un Kvothe beaucoup plus maître de lui-même, à des personnages spontanés et dynamiques, des questionnements intelligents et une écriture aussi vivante qu'immersive. Bref, du Rothfuss comme j'aime, que j'ai trouvé dans la lignée des tomes précédents. Puis ce tome a beaucoup plus mis en avant les défauts de Kvothe et ça fait du bien. Son impression d'être marquant, attachant, d'être un génie que rien ou presque n'arrête… c'était agréable de le voir se faire remettre en place, surtout avec les Adem. Sa capacité à toujours s'en sortir aurait pu être très lassante, mais est finalement venu le temps de la remise en question et des échecs. Des épreuves morales aussi, et la scène de la troupe Ruh était saisissante, importante.
Les conflits géopolitiques reviennent vers les 3/4 du tome, mais brièvement : c'est l'heure pour Kvothe de rentrer, de retrouver ses proches, de retourner à l'Université. Ce retour m'a fait aussi de bien qu'à lui, car nos figures familières commençaient à manquer. Denna m'a semblé un peu plus accessible, c'était plaisant de la voir, et les parallèles qu'a fait l'auteur avec l'histoire de Kvothe l'ont aussi rendue plus compréhensible. Les personnages secondaires sont toujours marquants (Elodin, the best) et l'auteur a su instaurer un réel suspens angoissant avec les interludes au présent. le T3 risque d'être lui aussi conséquent…
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