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Critique de AMR_La_Pirate
J'ai connu Pierre-Aristide Rouchon sur les réseaux sociaux littéraires, d'abord lu une de ses nouvelles puis son roman, En dessous des normales de saisons… Son écriture m'avait séduite.
Me voilà particulièrement touchée de recevoir, de sa part et avec une belle dédicace, ce petit recueil de trois nouvelles, sobrement et finement intitulé Trois fois ma mère…
Je l'ai souvent dit, je comprends le besoin cathartique des mots pour évoquer certains traumatismes, ici le deuil d'une mère… Mais, parfois, je m'interroge suer le fait de rendre cette écriture de l'intime publique… Avec Pierre-Aristide Rouchon, je me sens non seulement en empathie mais plus encore en partage.
Je connaissais déjà la première nouvelle, « Comme un envol de tourterelle » et son contexte d'écriture puisque l'auteur me l'avait confiée en bêta-lecture… J'étais alors partagée entre les échos que ce texte suscitait en moi, me rappelant le décès de ma propre mère, et la posture « professionnelle » attendue par l'auteur. Cette nouvelle me touche toujours autant malgré le passage des années.
« Quelques miettes de biscuits » a également ravivé des souvenirs personnels, pas forcément en relation avec ma propre mère, mais plutôt autour de ma grand-mère maternelle qui m'a transmis le goût des livres, le plaisir partagé de la lecture à voix haute et qui s'est toujours intéressée aux livres que je lisais… Pierre-Aristide Rouchon a vécu de belles expériences littéraires avec sa mère mais ne l'a véritablement compris qu'après sa mort.
Enfin, « La Vie devant elle » revient sur la photo de couverture prise quand la mère de l'auteur avait 24 ans. Que sait-on de la jeunesse de nos parents ? Ce qu'ils nous en ont dit, les légendes familiales ? Que nous révèlent les physionomies des vieilles photos ?
Cher Pierre-Aristide, vous seul savez, ou peut-être pas, pourquoi vous avez écrit ce livre sincère et sensible… Je sais que, parmi celles et ceux qui le liront, il y en aura des « comme nous » et que vous les toucherez au plus profond de leur être.
Lien : https://www.facebook.com/pir..
Me voilà particulièrement touchée de recevoir, de sa part et avec une belle dédicace, ce petit recueil de trois nouvelles, sobrement et finement intitulé Trois fois ma mère…
Je l'ai souvent dit, je comprends le besoin cathartique des mots pour évoquer certains traumatismes, ici le deuil d'une mère… Mais, parfois, je m'interroge suer le fait de rendre cette écriture de l'intime publique… Avec Pierre-Aristide Rouchon, je me sens non seulement en empathie mais plus encore en partage.
Je connaissais déjà la première nouvelle, « Comme un envol de tourterelle » et son contexte d'écriture puisque l'auteur me l'avait confiée en bêta-lecture… J'étais alors partagée entre les échos que ce texte suscitait en moi, me rappelant le décès de ma propre mère, et la posture « professionnelle » attendue par l'auteur. Cette nouvelle me touche toujours autant malgré le passage des années.
« Quelques miettes de biscuits » a également ravivé des souvenirs personnels, pas forcément en relation avec ma propre mère, mais plutôt autour de ma grand-mère maternelle qui m'a transmis le goût des livres, le plaisir partagé de la lecture à voix haute et qui s'est toujours intéressée aux livres que je lisais… Pierre-Aristide Rouchon a vécu de belles expériences littéraires avec sa mère mais ne l'a véritablement compris qu'après sa mort.
Enfin, « La Vie devant elle » revient sur la photo de couverture prise quand la mère de l'auteur avait 24 ans. Que sait-on de la jeunesse de nos parents ? Ce qu'ils nous en ont dit, les légendes familiales ? Que nous révèlent les physionomies des vieilles photos ?
Cher Pierre-Aristide, vous seul savez, ou peut-être pas, pourquoi vous avez écrit ce livre sincère et sensible… Je sais que, parmi celles et ceux qui le liront, il y en aura des « comme nous » et que vous les toucherez au plus profond de leur être.
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