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Critique de frandj
Que ce soit clair: je n'ai pas lu "Le crépuscule d'une idole" et... je n'ai jamais eu l'intention de le lire. Peu après sa publication, je suis tombé sur une critique, qui m'a persuadé que c'était un pamphlet. Ceci ne m'a pas étonné: d'une manière générale, les prises de position de Michel Onfray me paraissent généralement un peu tonitruantes et trop médiatisées. Toutefois, "Mais pourquoi tant de haine ?" a attiré mon attention: j'ai voulu savoir ce que répondait E. Roudinesco aux idées défendues dans "Le Crépuscule d'une idole".
Le présent opuscule se compose de quatre parties. D'abord une réfutation d'Onfray: l'auteure dénonce le portrait à charge fait de S. Freud: cupide, tyran domestique, homophobe, phallocrate, pervers, mettant sur un pied d'égalité victimes et coupables, projetant ses turpitudes personnelles sur ses patients et... précurseur du fascisme (j'en passe, et des meilleures). Roudinesco insiste surtout sur le fait qu'Onfray ne maîtrise pas son sujet et reprend sans le moindre esprit critique des thèses anciennes très galvaudées.
Suit un second chapitre, où l'on peut lire une interview de l'auteure, concernant la place de la psychanalyse face à d'autres courants parfois antagonistes. Une troisième partie règle son compte à une persistante rumeur (volontairement entretenue) sur la liaison qu'aurait eue S. Freud avec sa belle-soeur. Finalement, on pourra lire de brèves contributions écrites par d'autres personnes soutenant le point de vue de Roudinesco.
Tout ceci constitue donc un plaidoyer pro domo qui est, à mon avis, plutôt convainquant. Ce que je regrette un peu, c'est que l'auteure évoque, à côté de la polémique elle-même, un arrière-plan politique et idéologique (il faut dire que les anti-Freud, douteux politiquement, ont été les premiers à aller sur ce terrain glissant); il me semble que ces questions annexes n'ont pas grand-chose à voir avec le sujet principal: la psychanalyse elle-même. Ce qui est peut-être le plus intéressant dans cet opuscule, c'est… la critique de la personne, des méthodes et des thèses de Michel Onfray.
Le présent opuscule se compose de quatre parties. D'abord une réfutation d'Onfray: l'auteure dénonce le portrait à charge fait de S. Freud: cupide, tyran domestique, homophobe, phallocrate, pervers, mettant sur un pied d'égalité victimes et coupables, projetant ses turpitudes personnelles sur ses patients et... précurseur du fascisme (j'en passe, et des meilleures). Roudinesco insiste surtout sur le fait qu'Onfray ne maîtrise pas son sujet et reprend sans le moindre esprit critique des thèses anciennes très galvaudées.
Suit un second chapitre, où l'on peut lire une interview de l'auteure, concernant la place de la psychanalyse face à d'autres courants parfois antagonistes. Une troisième partie règle son compte à une persistante rumeur (volontairement entretenue) sur la liaison qu'aurait eue S. Freud avec sa belle-soeur. Finalement, on pourra lire de brèves contributions écrites par d'autres personnes soutenant le point de vue de Roudinesco.
Tout ceci constitue donc un plaidoyer pro domo qui est, à mon avis, plutôt convainquant. Ce que je regrette un peu, c'est que l'auteure évoque, à côté de la polémique elle-même, un arrière-plan politique et idéologique (il faut dire que les anti-Freud, douteux politiquement, ont été les premiers à aller sur ce terrain glissant); il me semble que ces questions annexes n'ont pas grand-chose à voir avec le sujet principal: la psychanalyse elle-même. Ce qui est peut-être le plus intéressant dans cet opuscule, c'est… la critique de la personne, des méthodes et des thèses de Michel Onfray.
