Au fil d’un enseignement fortement médiatisé, Onfray a réussi à convaincre un large public que les représentants [du] dieu païen (…) n’ont jamais fait la guerre à quiconque et sont des pacifistes admirables. Dans cette Grèce vertueuse du bocage de Basse-Normandie, inventée par Onfray, Homère n’existe pas, ni la guerre de Troie, ni Achille, ni Zeus, ni Ouranos, ni les Titans, ni la tragédie… (p. 22)
A [l’] humanité monothéiste vouée à la haine et à la destruction, Onfray oppose une humanité athéologique, soucieuse de l’avènement d’un monde hygiéniste, paradisiaque, hédoniste: celle qui serait orchestrée par un dieu solaire et païen, entièrement investi par la pulsion de vie et dont lui, Onfray, serait le représentant… (p. 21)