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Critique de bina


Au terme de sa vie, la soixantaine passée, Jean-Jacques Rousseau souffre de paranoïa. Il est persuadé d'être victime d'un complot.
Il publie alors ses Confessions, qui sont loin de faire l'unanimité. Se voyant rejeté de tous et de Dieu, selon lui, il se lance alors dans les Rêveries du promeneur solitaire. ‘'Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. le plus sociable et le plus aimant des humains.''
Ainsi s'ouvre la première promenade, dans un ouvrage qui en compte dix. L'édition à ma disposition est aussi constituée de son portrait (composé de notes brèves), de Notes écrites sur 28 cartes à jouer, et d'une sélection de lettres écrites dans des moments pathétiques. Elles montrent sa sensibilité et le respect pour les autres et lui-même.
Ses rêveries abordent différents thèmes qui lui sont chers. Dans la première promenade, comme dans un récit autobiographique, il établit une sorte de pacte autobiographique avec ses lecteurs. Il nous précise ce dont il veut parler dans ses écrits, la manière dont il va aborder différents sujets.
Il nous présente donc au fil de ses promenades son goût pour la rêverie, les conditions pour atteindre cet état, il étudie son tempérament et ses penchants. Il allie la rêverie à la nonchalance et à ses difficultés à raisonner. Il développe aussi son retour à la nature, l'herborisation, l'observation de petits riens qui apportent des réjouissances intimes.
Ainsi, à travers ses Rêveries, il souhaite ‘'s'éclairer en dedans'', se comprendre, et trouver le bonheur en dépit des médisances. Il tente de théoriser l' ‘'inthéorisable''.
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