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Citations sur La ville rouge (7)

Dans ces moments, grâce au dieu ballon, les Italiens ne sont ni de droite ni de gauche : ils aiment les coupes de cheveux à la Beatles, les chansons de Lucio Battisti et aussi celles, plus réactionnaires, de Celentano, qui a gagné à San Remo avec une litanie contre les grèves,"chi non lavora non fa l'amore" comme si les femmes ne faisaient pas la grève, elles aussi. p. 342
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A ses pieds, la ville rouge. Les lueurs de la nuit, des lampadaires, des panneaux publicitaires, des phares des voitures. Distributeurs, feux de signalisation, enseignes au néon, traînées lumineuses des réverbères. Tout est rouge.
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De toutes parts arrivent des ambulances, des camions de pompiers, des voitures de police et des carabiniers. Les gens hurlent, les sirènes hurlent, les pompiers hurlent, les blessés hurlent...p.308
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cette nuit-là,Milan est une amante distraite mais envoûtante. Calme et silencieuse, langoureuse et séduisante. Terriblement vivante. Palpitante, sous le voile fin du léger brouillard qui en salit les contours, avec ses cafés bondés, les gens qui se promènent après le cinéma,.......p.303
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Les hommes deviennent des bêtes en étant traités ainsi. Ils reçoivent des coups
pendant une heure, puis arrive le moment de les rendre. Ils deviennent des animaux et les jeunes gens devant eux les ennemis à anéantir pour empêcher Milan de se transformer en une ville de barricades et d'affrontements.
p.231
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Du reste, flic est un métier où il faut savoir tenir sa langue et utiliser une matraque.
Maintenant, quand on lui crache dessus et qu'on le bombarde avec tout et n'importe quoi, il doit se taire. se protéger avec son casque et son bouclier, et endurer. En attendant l'ordre de charger.

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L’homme avance tranquillement sur le trottoir, les chaussures
couvertes de poussière et l’air d’avoir tout son temps. Par
moments, il regarde autour de lui avec désinvolture. Sous sa
veste, une matraque et un calibre 9 sont glissés dans sa ceinture.
Tout près, deux types bavardent, assis dans une fourgonnette
grise. Personne ne fait attention à eux, ni aux mitraillettes
sur leurs genoux.
Quelques mètres plus loin, un individu d’une cinquantaine
d’années feuillette un quotidien. Lentement : il s’arrête trop
longtemps sur chaque page pour être crédible. Il est installé
dans une Fiat 1 400 noire, une arme posée sur la cuisse
droite.
À côté de la voiture, un jeune homme. Immobile. Sous sa
veste, une bosse : une arme, là aussi.
Ils sont tous vêtus de bleus de travail, la tenue idéale pour
se fondre parmi les passants de ce quartier d’usines et
d’ateliers.
Un oeil averti aurait tout compris. Aurait prévu ce qui allait
se passer. Mais il n’y avait aucun oeil averti dans les parages
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