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Critique de April-the-seven


Haaaaaa le Dernier Royaume… Une saga que j'ai découverte l'an dernier et qui m'a complètement chamboulée. Un petit bijou de la Fantasy dans un écrin de sadisme et de sang. J'étais plus qu'impatiente de retrouver Magnus, Lucia, Cleo et Jonas dans leurs luttes personnelles. Eh bien, le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai été servie, et copieusement ! le Roi du Sang m'a transportée comme jamais je ne l'aurais cru. J'ai dévoré ce roman et très franchement, je n'ai rien trouvé à redire !

Retour à Mytica, mais cette fois-ci, plein phare sur Auranos. Après le cliffhanger ô combien intense de Les Cendres d'Auranos, nous retrouvons les personnages auxquels nous avons eu le temps de nous attacher tout le long du premier opus (attention, c'est le moment des spoilers. Passez au paragraphe suivant si vous voulez éviter tout ça). Cleo a perdu des êtres chers et se voit devenir la prisonnière du roi Gaïus. Là voilà contrainte de jouer la princesse éperdue de soulagement, alors qu'en coulisses, sa vie est menacée à chaque instant. Magnus doit composer avec ses actes et ses douleurs, tout en faisant de son mieux pour devenir le fils que son père cherche à modeler. Lucia, plongée dans un coma inexplicable, en apprend plus sur les légendes et les croyances que l'ont trouve à Mytica. Quant à Jonas… Eh bien Jonas mène la rébellion, et ce n'est pas de tout repos.

Ma lecture de l'Acte I remonte à quelques mois, et je craignais d'avoir oublié une grande partie de l'intrigue. J'ai pataugé pendant trois ou quatre pages, puis tout s'est remis en place le plus naturellement du monde. L'auteur nous offre des petites explications bienvenues sur ce qui s'est déroulé dans le tome précédent, si bien que je me suis remise dans le bain avec une facilité déconcertante. Dès les premiers instants, le récit est devenu hautement addictif et je n'ai pas su m'en séparer.

La particularité de la saga, c'est que l'on se sent très vite à l'aise dans cet univers. Les complots et les tensions sont ancrés dans l'histoire et Morgan Rhodes nous offre une multitude de points de vue.

Dans ma chronique du tome 1, je parlais d'une trame qui pouvait sembler complexe vue dans son ensemble, à la seule différence que Morgan Rhodes a su rendre ça très accessible. Et cette affirmation trouve encore plus de sens dans l'Acte II. Il y a énormément d'éléments, c'est à la fois très simple et très compliqué. L'auteur noue les intrigues de façon à toujours embarquer le lecteur dans son sillage, si bien que l'on ne perd jamais notre chemin. L'histoire est claire et sans zone d'ombre. Tout est merveilleusement bien pensé. Les retournements de situation arrivent là où on ne les attend pas et font avancer l'histoire comme sur un jeu d'échecs ! Un personnage bouge son pion, et les répercussions s'appliquent à tout le monde, sans exception.

Non vraiment, on a jamais le temps de s'ennuyer et je n'ai pas su déceler de longueur. Morgan Rhodes a une façon très personnelle de construire son histoire. C'est clair, on a l'impression qu'elle nous prend la main et nous guide à travers les machinations politiques. Je ne me suis pas sentie perdue et j'ai même eu la sensation de bénéficier d'un immense privilège en assistant à des scènes très tendues, aux conséquences néfastes. La trame enfle et prend des proportions insoupçonnables.


Ce tome 2 est dans la continuité du premier. L'auteur ne se précipite pas et fait preuve de méthode dans ce qu'elle entreprend. On a cette sensation que tout repose sur un équilibre précaire. Les décisions d'un personnage peuvent influencer la vie de tous les autres. Certains ne se connaissent pas, mais leurs destins sont intimement liés. de leurs agissements découlent une série d'événements susceptibles de marquer les esprits. C'est un peu comme l'effet papillon. Un simple battement d'ailes peut être à l'origine du chaos.

Les personnages, maintenant… Toujours aussi charismatiques. On les découvre à travers les yeux de différents protagonistes, ce qui multiplie les angles de vue.
Certains se montrent malfaisants, dénués de la plus petite once de bonté. de nouveaux points de vue apparaissent également. L'auteur nous accorde la faveur d'entrer dans la tête de personnages énigmatiques. Évidemment, le lecteur en sait plus que les protagonistes. de ce fait, on n'a qu'une envie : intervenir dans l'histoire et redistribuer les cartes !

Morgan Rhodes ne craint pas de heurter ses personnages. Les morts sont bien souvent brutales, inattendues, choquantes. On ignore ce que l'on trouvera à la page suivante ; c'est une découverte perpétuelle.

Il y a également une petite pincée de romance pas du tout désagréable. Et comble du bonheur, aucune mièvrerie, les histoires de coeur sont toujours secondaires ! Les démêler, ce n'est pas facile non plus. Des amours interdites, impossibles, improbables... Il y en a pour tous les goûts. Moi qui suis assez romantique, je suis servie !

En résumé, je ne saurais vous dire si j'ai préféré le Roi du Sang à Les Cendres d'Auranos, toujours est-il que cet Acte II est dans la continuité et se lit avec la même férocité. le Dernier Royaume fait désormais partie de mes sagas fantasy préférées.

Lien : http://april-the-seven.weebl..
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