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Critique de Shaynning


Cette Bd autobiographique qui raconte l'histoire de deux frères est l'une de ces BD dont je ne comprend pas trop la finalité. J'ignore où l'auteur a bien voulu nous amener, car la fin ne me semble pas seulement ouverte, mais aussi incomplète. La Bd est en noir et blanc, le dessin est simple, mais agréable. Elle me fait l'effet d'une tranche de vie pure et simple.
Nous suivons deux jeunes garçons, dont les parents pensaient trouver un coin de paradis en faisant bâtir leur maison en campagne. le rêve prend une tournure amère quand les parents réalisent que leur maison n'est pas prête et qu'ils devront vivre dans une maison à moitié terminé en attendant. Progressivement, la mère devient dépressive et même violente, particulièrement prompte à frapper l'un de ses fils. le père entre dans une secte, peut-être pour échapper à ses soucis. Les deux garçons ne sont plus scolarisé, passent le plus clair de leur temps dehors à monter un fort, bidouiller et se perdent dans leur imaginaire d'enfant. Combiné au fait d'être dans une secte et de commettre de petits larcins, ils deviennent des parias. Deux petites brutes. Quelque péripéties viennent ponctuer le tout, notament l'arrivé d'une jeune fille au verbe cinglant et d'un jeune garçon qui tente de s'en faire des amis. On comprend que la famille est dans "une mauvaise passe", mais on ignore si les choses seront appeler à changer pour elle. C'est une fin ouverte très soudaine.
On se laisse facilement mener par l'histoire, mais au final, j'ai eu l'impression qu'il manquait une partie, ce qui laisse une impression de vide. Je terminerai avec cette impression que de l'histoire, on peut en tirer ceci: "Il est facile de juger les gens qui ne mènent pas, disons, une "vie vertueuse", mais face aux difficultés, on peut se perdre soi-même et en arriver faire du mal autours de soi. C'est facile de juger les gens, mais c'est parce qu'on ne voit pas souvent la souffrance qui les ont peut-être poussé à faire de mauvais choix". Ça n'excuse en rien la violence et le désintérêt des parents envers leurs enfants, mais ça illustre ce qu'un manque de support social peut entrainer.
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