Le droit au temps pour soi doit être réaffirmé, la primauté du temps économique dans l’organisation quotidienne des individus doit être questionnée
Dans l’urgence, on entre dans une logique du transitoire à l’opposé de la durée, dans une logique palliative avec un effet « sparadrap » plus qu’un travail approfondi, dans la ponctualité de la prise en charge des usagers là où leur problématique dominante est frappée du sceau de la chronicité…
le partage des lieux induit une décélération grâce en particulier à la diminution des déplacements des usagers
TEMPO Territorial a pour objet de favoriser, entre acteurs des démarches temporelles territoriales : l’échange, le partage, l’apprentissage, la mutualisation, la coopération, dans un but non-lucratif, de manière à :
1) accompagner les acteurs dans des démarches temporelles, notamment liées aux transformations et aux évolutions des rythmes de temps de la vie moderne.
2) intégrer la dimension temporelle dans les politiques publiques, à des échelles pertinentes, dans les domaines de l’aménagement et de l’environnement, du développement économique, des transports, de l’action sociale, culturelle, sportive et de loisirs, des services…, et sensibiliser les acteurs de ces politiques territoriales publiques et privées.
3) construire un lieu de capitalisation et un centre de ressources sur les enjeux temporels et favoriser l’échange des bonnes pratiques, en termes d’organisation de la concertation, de sensibilisation et de communication, d’analyse méthodologique, de mise en œuvre d’actions concrètes, de représentations cartographiques…
4) Permettre à l’échelle européenne le débat public sur les pratiques temporelles entre pouvoirs publics, entreprises, habitants, salariés, usagers et leurs représentants.