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Critique de michdesol


Un objet traverse le livre : un chandelier à neuf branches, symbole de l'unité de cette famille juive du Maghreb qui traversa bien des épreuves depuis la colonisation française de l'Algérie datant des années 1830 jusqu'au retour forcé en métropole en 1962.
Le personnage central est la grand-mère du narrateur (et de l'auteur) Baya Reine, incarnant les femmes fortes, ciment de la famille. Elle en est aussi la mémoire, nous livrant ainsi une multitude de portraits de personnages hauts en couleurs. Ses récits remontent aux débuts de la colonisation, alors que le pays était encre sous influence turque. Suivra en 1870 le décret Crémieux qui accordera la nationalité française aux Juifs, en laissant les Arabes dans le  statut  d'indigènes, fracture lourde de conséquences futures. Nous vivrons avec Baya Reine pogroms anciens, révoltes arabes et évidemment la guerre d'indépendance et le retour forcé en métropole de 1962 avec toutes ses immenses difficultés.
Voilà une fresque vivante et colorée, animée des portraits des multiples membres de cette famille juive si diverse, menée avec sensibilité et un beau talent d'écriture. Une petite remarque quant au style : l'auteur abuse des énumérations, une facilité que j'avais déjà remarquée dans ses précédents livres. Mais c'est un détail.
P.S. Note pour l'éditeur, s'il a la curiosité de se promener sur Babelio, ce qui peut parfois être utile : en page 314, une grosse coquille à corriger en 12ème ligne : écrire « qu'elle fut » à la place de « quel fut », ce qui ne veut rien dire.
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