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Critique de Lali


Avec Il n'y a pas que les shérifs qui portent une étoile, Serge Rubin signe un premier roman bien ficelé qui met en scène une amitié inébranlable, d'autant plus forte qu'elle est constamment mise en danger parce que Myriam est juive et que Jacques, qui ne l'est pas, fera tout pour la protéger. Même s'il n'a que dix ans. Même si la mère de Myriam a été victime de la rafle du 16 juillet. Même si son père est exécuté parce qu'il a caché une juive.

Rien n'arrêtera Jacques. Rien. Pas même la peur. N'est-il pas le fils d'un grand prestidigitateur à qui tout est possible? Rondement mené, ce roman qui s'adresse aux jeunes à partir de 10 ans n'est pas qu'un autre roman sur le sujet que certains trouvent trop exploité. C'est un roman sur l'enfance, sur la guerre, sur l'amitié plus forte que tout, sur ce que les humains sont prêts a faire de bassesses ou de gestes de bonté. Et c'est aussi une belle façon d'aborder ce pan d'une histoire encore récente autrement que par des statistiques. Les jeunes ont besoin de héros qui pourraient leur ressemble et Myriam et Jacques pourraient ressembler à certains d'entre eux. Ce qui est, en plus du rythme soutenu, une des qualités de ce roman que je n'ai pas été en mesure de lâcher avant la dernière page où l'auteur, qui est instituteur, a laissé une fin ouverte. Certains enseignants pourraient trouver dans l'idée d'imaginer ce qui arrive aux héros un beau sujet de rédaction. Serge Rubin y a sûrement pensé.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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