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Critique de taganga2000


Un grand merci à Masse Critique et Macha Publishing pour la réception de ce livre.

@Le syndrome de Petrouchka est un formidable hommage au monde des marionnettes. On retrouve ici l'histoire de celles-ci de l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui, de la Grèce à Prague en passant par Paris avec Philippe Genty, c'est tout un éventail de la diversité de cet art populaire qui défile au cours des pages du roman et heureusement il y Wikipédia qui m'a permis de me familiariser avec les différents types de marionnettes.

Pétia est fasciné dès le plus jeune âge par les marionnettes, très vite il leur donne vie en s'initiant auprès de marionnettistes confirmés, il créé ses propres création et donne des spectacles dans la rue qui rencontre un franc succès. Mais la rencontre qui changera sa vie c'est la rencontre avec Liza de dix ans sa cadette et qu'il enlèvera lorsque bébé elle fut laissé sans surveillance par sa nounou à l'entrée d'un magasin.
C'est le coup de foudre immédiat et il n'aura cesse de chercher à la protéger notamment d'un père très particulier. Mais cette protection étouffe la jeune femme qui souffrira de n'être qu'une poupée auprès de son mari qui poussera son obsession jusqu'à créer Élis, double plus vrai que nature de Liza qui accompagnera Pétia dans ses spectacles désormais demandé dans le monde entier.

Mais @le syndrome de Petrouchka c'est aussi l'histoire d'une malédiction qui frappe les femmes de la famille de Liza et apporte une touche de fantastique au roman.

@Dina Rubina possède une écriture raffinée empreinte d'une certaine poésie, le ton amusant du début du roman cède la place à un ton plus dramatique au fur et à mesure que l'histoire progresse et que l'énigme se dévoile. La bande-son est riche puisque Pétia s'inspire aussi bien de Mozart que de Django Reinhart allant même jusqu'à assister de nombreuses fois à un spectacle de Stéphane Grappelli pour créer son oeuvre la plus aboutie où il danse avec Élis devant des spectateurs médusés par un tel talent.

Un livre bien documenté, peut-être trop parfois au point de perdre son lecteur par un manque de fluidité et un côté brouillon dans la narration qui m'empêche de donner une meilleure note au roman. Ce que je regrette un peu car je réalise le travail immense de l'auteure et j'aurais aimé être plus emballé par cette histoire qui avait tout pour me plaire. Toutefois je ne doute pas que @le syndrome de Petrouchka trouvera son lectorat tant il recèle de qualités.

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Masse Critique
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