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Critique de NicolaK


Syncope blanche est l'un de mes romans préférés de Kurt Steiner. J'ai plongé dans l'angoisse avec Paul, ce pauvre commercial auquel une vieille voyante prédit une mort imminente, compte tenu de la longueur de sa ligne de vie.
Comme tout le monde, étant ado, avec les copines, on comparait nos diverses lignes de la main, surtout celle de vie et avouons-le, d'amour.
Mais aucune d'entre nous n'a eu l'idée saugrenue d'allonger l'une d'entre elles avec un rasoir ou autre couteau... que je sache.
Notre Paul, quant à lui, y a vu une solution à son problème immédiat... comme si on pouvait changer le destin. Mais la voyante lui ayant aussi annoncé qu'il ne mourrait pas vraiment, il a pu croire qu'une blessure suffisamment grave pourrait ne le tuer que provisoirement, allez savoir.
L'idée née entre deux verres d'alcool et la peur panique de trépasser n'était pas la bonne, évidemment. En tout cas, il se tranche une artère et finit à l'hôpital, ce qu'il pourrait voir comme une résurrection.
Sauf que son réveil n'est pas aussi serein qu'il l'aurait pensé et qu'il s'aperçoit rapidement qu'il n'est plus le même. Paul découvre ce que veut dire ne pas être mort, mais ne plus être tout à fait vivant, dans le sens oú on l'entend. Il n'arrive pas à s'adapter à sa nouvelle condition et sombre dans la folie. Eh oui, se réveiller vampire n'est pas aussi simple qu'on pourrait le penser.
J'ai beaucoup aimé la première partie de l'histoire, la seconde était plus confuse, mais le cerveau du héros aussi, donc ça ne m'a pas vraiment dérangée.
Seul petit bémol, une fin un peu abrupte et quelques questions qui restent sans réponse, mais l'auteur s'aventurait hors de sa zone de confort et je salue l'exploit. le roman tient ses promesses, nous tient, nous, en haleine... On ne s'attache pas à cet anti-héros, mais c'était probablement volontaire. Je suis ressortie de ma lecture un peu sur ma faim, mais c'était gérable.

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