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Critique de chouettalire


Avis : Carlos Ruiz-Garcia , jeune homme de 20 ans va raconter , d'une façon simple et émouvante, les conditions de vie des réfugiés espagnols dans les camps improvisés par les autorités françaises en 1939. Petits commerces qui permettaient de survivre. Mort des plus faibles et démunis, maladies, poux. Gardiens gendarmes puis tirailleurs sénégalais et spahis.

"Por la mañana muchos no se levantaron ya y los cargamos tiesos en un camión. Eran la mayor parte hombres maduros que no habían podido resistir aquella noche terrible y habían muerto helados."

Puis c'est le départ vers le nord de la France et le début de la guerre. Avec ses amis d'infortune, il fuit et devient le témoin de l'exode des français. Là, il connaitra les pillages, l'entraide, les exécutions sommaires, la détresse. Il survit , observe et apprend : « Les instincts se manifestent en chaque occasion où l'individu doit partager quelque chose de rare ou de précieux. Je l'ai vu tant de fois. »

Puis , il est repris et se retrouve emprisonné au camp de Saint Médard en Jalle. Là, il connait la faim, le froid. Il travaille sur les chantiers de construction de la base sous-marine de Bordeaux, il subit la cruauté et et la violence des Allemands.Les conditions de vie et de travail sont très dures. " Medio pan agrio, una minúscula porción de grasa del tamaño de dos cubitos de caldo, un cazo de sémola clarísima màs el café "ersatz" de la madrugada y otro cazo de la misma, en el tajo, ya agriado. Mucha hambre, muchas horas de trabajo en la intemperie, mojados, sin dejarnos apenas descansar en nuestros camstros, el siniestro tren mañana y tarde."

Puis c'est la Libération et la fin des souffrances. "J 'avais vingt-quatre ans et après tout ce que nous avions subi, il me restait encore des illusions, malgré cinq années de chagrins et déboires"

« Lettre à un ami » par Pleine Page éditeur à Bordeaux, est un simple récit d'une tranche de vie d'un rouge espagnol, il n'y a ni haine, ni rancoeur, seulement des faits racontés humblement . Beaucoup de bordelais sont enfants ou petits enfants de ces espagnols, et ce récit en est d'autant plus touchant.

Carlos Ruiz-Garcia avait dit à son fils , à propos de cette lettre témoignage : « Cuando me muéra, haz lo que quieras con ella ». ( Quand je mourrai, tu en feras ce que tu voudras)
Lien : http://chouettalire.canalblo..
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