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Critique de 5Arabella
L'Épreuve des promesses
L'Épreuve des promesses, sans doute écrite vers 1618 et publiée en 1634 est relativement simple, voire linéaire. Elle s'inspire d'un conte arabe, adapté dans un livre d'exemples publiés en 1335 par l'infant don Juan Manuel. Encore une fois, il s'agit d'une pièce à visée morale, qui dénonce un défaut, qui est cette fois, le manque de reconnaissance, le fait de ne pas tenir ses promesses. Alarcon rajoute à la trame originale une histoire d'amour, qui est une composante essentielle du théâtre de l'époque.
Don Illán veut faire épouser à sa fille Blanca, don Enrique. Issus de deux familles ennemis, le mariage scellerait la concorde. Mais Blanca est amoureuse de don Juan, beau jeune homme qui l'aime. Don Illán ne veut pas contraindre sa fille, mais souhaite mettre don Juan à l'épreuve. Ce dernier l'aide, en venant lui demander des cours de nécromancie, art dans lequel Don Illán excelle. Grâce à une invocation, don Juan se croit devenu l'héritier d'un titre de grand seigneur, puis favori du roi. Il refuse toutes les demandes de faveurs de Don Illán, et projette de faire de Blanca sa maîtresse et non pas sa femme. Cette dernière est désabusée sur la sincérité des sentiments de son amoureux et va donc épouser don Enrique, don Juan n'ayant plus que ses yeux pour pleurer lorsque Don Illán dissipe l'illusion qui pendant une heure en a fait un grand, riche et puissant seigneur.
C'est sans aucun doute bien construit et mené, mais un brin prévisible et moralisateur. Cela manque de fantaisie, et un peu d'originalité.
L'Épreuve des promesses, sans doute écrite vers 1618 et publiée en 1634 est relativement simple, voire linéaire. Elle s'inspire d'un conte arabe, adapté dans un livre d'exemples publiés en 1335 par l'infant don Juan Manuel. Encore une fois, il s'agit d'une pièce à visée morale, qui dénonce un défaut, qui est cette fois, le manque de reconnaissance, le fait de ne pas tenir ses promesses. Alarcon rajoute à la trame originale une histoire d'amour, qui est une composante essentielle du théâtre de l'époque.
Don Illán veut faire épouser à sa fille Blanca, don Enrique. Issus de deux familles ennemis, le mariage scellerait la concorde. Mais Blanca est amoureuse de don Juan, beau jeune homme qui l'aime. Don Illán ne veut pas contraindre sa fille, mais souhaite mettre don Juan à l'épreuve. Ce dernier l'aide, en venant lui demander des cours de nécromancie, art dans lequel Don Illán excelle. Grâce à une invocation, don Juan se croit devenu l'héritier d'un titre de grand seigneur, puis favori du roi. Il refuse toutes les demandes de faveurs de Don Illán, et projette de faire de Blanca sa maîtresse et non pas sa femme. Cette dernière est désabusée sur la sincérité des sentiments de son amoureux et va donc épouser don Enrique, don Juan n'ayant plus que ses yeux pour pleurer lorsque Don Illán dissipe l'illusion qui pendant une heure en a fait un grand, riche et puissant seigneur.
C'est sans aucun doute bien construit et mené, mais un brin prévisible et moralisateur. Cela manque de fantaisie, et un peu d'originalité.
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